À la peine en championnat, ils se relancent en Europa League

Par Alexis Pereira
2 min.
Ryan Guno Babel @Maxppp

Décriée par de nombreux observateurs, l'Europa League ouvre pourtant de très belles perspectives. Cette compétition permet notamment à des clubs en difficulté dans leurs championnats de se refaire la cerise. Retour sur ce phénomène.

Le mystère hante les observateurs depuis bon nombre d'années. Est-ce un bon parcours en championnat qui aide à mieux préparer la Coupe d'Europe ou de bonnes performances en compétitions continentales qui permettent de maintenir une dynamique positive pour le reste de la saison ? La soirée d'hier en Europa League nous offre quelques éléments de réponse intéressants. Tout d'abord au niveau collectif, certaines formations en mal de confiance dans leurs championnats respectifs cette saison se sont offert un sacré bol d'air.

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À commencer par le VfL Wolfsburg. Champions d'Allemagne en titre, les coéquipiers de Karim Ziani sont à la peine en Bundesliga cette année (12e au classement). Pourtant, dans le sillage de leur duo d'attaque Edin Dzeko-Grafite de nouveau en verve ces dernières semaines, les Loups se sont relancés grâce à folle soirée continentale, en étrillant Villarreal (4-1). L'Atlético Madrid revit lui aussi lors des matches à élimination directe. Déjà qualifiés pour la finale de la Coupe du Roi, les Rojiblancos sont revenus de Galatasaray avec une qualification pour les huitièmes de finale en poche. Cette équipe de Coupes peine pourtant à confirmer dès qu'elle retrouve sa Liga (13e au classement).

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D'autres formations comme Liverpool, le Sporting CP, le Standard de Liège et la Juventus de Turin suivent sensiblement la même trajectoire, même si leurs positions respectives en Premier League (6e), Liga Sagres (4e), Jupiler League (6e) et Serie A (4e) ne sont pas aussi catastrophiques. Et si cette idée que le parfum de l'Europe peut relancer des équipes, elle vaut aussi au niveau individuel. Ainsi, le Marseillais Bakary Koné s'est illustré hier face à Copenhague, en trouvant le chemin des filets à deux reprises. Sensation qu'il n'avait plus connue depuis le 5 décembre 2009 à Nice (1-3). Idem pour Ryan Babel qui peine en championnat avec Liverpool (il n'a inscrit aucun but depuis le 4 novembre 2009) et a marqué hier soir à Urziceni (1-3).

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Rien n'est donc figé dans une saison. Et une belle performance peut relancer la machine. L'Europe et ses rencontres enivrantes permettent souvent à des joueurs ou à des équipes de sortir de leur torpeur. Chaque saison, plusieurs exemples viennent appuyer cette thèse. Reste désormais à savoir si ces redressements sont passagers ou annonciateurs de jours meilleurs. Les prochaines semaines devraient nous apprendre un peu plus...

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