Algérie : le président de la FAF explique les mises à l’écart de Mahrez & co

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Algérie Riyad Mahrez @Maxppp

Hier, les médias algériens ont annoncé que plusieurs cadres de l'équipe nationale seraient écartés lors du rassemblement du mois d'octobre. Une information confirmée par le président de la FAF dans les colonnes du Buteur.

Le changement c'est maintenant chez les Fennecs ! La défaite face à la Zambie le mois dernier et l'élimination de la course au Mondial 2018 qui en a découlé a eu des répercussions importantes. Lundi, la Fédération Algérienne de Football a publié un communiqué de presse dans lequel il était précisé que Lucas Alcaraz et son staff avaient décidé de faire appel à de nouveaux joueurs. Dans la foulée, la presse algérienne a précisé que plusieurs cadres des Verts seraient écartés lors du rassemblement du mois d'octobre et donc lors du match face au Cameroun (7 octobre). Riyad Mahrez, Islam Slimani et Nabil Bentaleb sont les trois victimes des choix du coach espagnol. Des décisions fortes qui ont fait beaucoup réagir.

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Zetchi explique les absences de Mahrez, Slimani et Bentaleb

Interrogé par Le Buteur, le président de la Fédération Algérienne de Football, Kheireddine Zetchi, a commenté ces choix. « Mahrez, Slimani et Bentaleb sont des joueurs qui ont beaucoup apporté à l’équipe nationale et je suis persuadé qu’ils peuvent encore lui apporter à l’avenir. Il est vrai que nous avons parlé d’une révolution après la défaite face à la Zambie subie à Constantine, mais cette révolution s’étale sur plusieurs phases. Elle ne doit pas se faire que par des changements de joueurs. Elle doit être opérée sur tous les niveaux. Organisationnel, règlement intérieur, l’attitude que devront avoir les joueurs. C’est un tout. Ce qui est sûr, c’est que ces joueurs ne sont pas définitivement écartés. »

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Il poursuit : «Je confirme avoir eu une discussion avec Mahrez et Slimani hier (avant-hier, ndlr). J’ai apprécié le fait qu’ils m’aient appelé. Cela prouve qu’ils aiment la sélection et qu’ils ont voulu comprendre pourquoi ils n’ont pas été retenus. J’ai compris qu’ils étaient déçus tous les deux, mais je suis content qu’ils aient réagi de la sorte. Ils ne s’en fichaient pas (...) J’ai pu entendre ci et là que Mahrez m’aurait demandé de ne pas l’appeler pour ce prochain stage. Je peux vous dire que c’est complètement faux. Que ce soit lui ou bien les autres, ce sont des joueurs qui ont donné à la sélection et je sais qu’ils encore beaucoup à lui donner.»

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Le président de la FAF veut plus de concurrence

Mais comme la presse algérienne l'a indiqué, d'autres éléments pourraient encore être écartés (le nom de Faouzi Ghoulam a été cité, ndlr). Le président de la FAF a confirmé que d'autres joueurs pourraient être sacrifiés. Puis il a ajouté :« Je n’arrive pas à comprendre pourquoi cette polémique concernant la non- convocation de certains joueurs. Je tiens à préciser que la non-convocation de ces joueurs ne constitue en aucun cas une mise à l’écart. C’est le contexte actuel de la sélection qui nous a conduit à prendre ces décisions. Etant donné qu’on est déjà éliminés de la course au Mondial, nous pensons qu’il est temps de reconstruire une nouvelle équipe. On veut voir d’autres joueurs. Aussi, je tiens à souligner que ces décisions ont été prises par Alcaraz. La liste élargie, c’est lui qui l’a présentée. »

Le but est donc de créer un électro-choc et de mettre en place une concurrence plus saine et surtout plus importante. Mais il n'y a pas que les joueurs qui sont dans sa ligne de mire. Le coach Lucas Alcaraz doit aussi faire mieux. « Alcaraz est le sélectionneur de l’équipe A et celle des locaux aussi. Dire qu’il ne fait pas l’unanimité au sein du Bureau fédéral, c’est faux. Nous ne nous sommes pas rencontrés depuis ces deux défaites face à la Zambie. Nous avons une réunion dimanche prochain et nous allons parler de la sélection. Les membres du bureau pourront donner leurs avis sur l’EN et le sélectionneur et nous aurons à étudier toutes les possibilités. Nous avons demandé à Alcaraz de faire sa révolution sur le plan technique, mais aussi de faire naître une nouvelle sélection. » La révolution est en marche en Algérie !

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