Amical : l’Argentine s’impose sans briller face au Maroc

Depuis quelques semaines, le match entre le Maroc et l'Argentine était au centre des discussions au Maghreb. En effet, la Fédération royale du Maroc (FRMF) tentait le tout pour le tout pour que Lionel Scaloni aligne son équipe type et donc Lionel Messi. De nombreuses rumeurs faisaient état de demandes de l'Albiceleste pour protéger la Pulga, mais finalement on apprenait ce dimanche soir que le joueur du FC Barcelone était rentré en Catalogne pour soigner une blessure contractée lors de la rencontre face au Venezuela (défaite trois buts à un).

C'est dans cette ambiance et sous un vent absolument incroyable que la rencontre entre les hommes de Scaloni et ceux d'Hervé Renard allait commencer. Et pour tout avouer, il ne s'est pas passé grand-chose au cours de la rencontre. Enfin, si on parle de football. Parce que la violence, elle, était bien présente. Les contacts se faisaient de plus en plus rugueux et à chaque coup de sifflet de l'arbitre de la confrontation, les joueurs des deux nations s'invectivaient, se portant, de temps en temps, de petits coups assez discrets. Lors de la première période, trois Marocains avaient écopé de carton jaune (Belhanda, Boutaib et Benatia).

Correa trouve la faille

Sinon, sur le rectangle vert, pas grand-chose à noter si ce n'est que les Lions de l'Atlas avaient la possession de balle (58%) et que les Argentins avaient frappé à dix reprises au but de Bono. Le public marocain crut vibrer sur une frappe de Boutaib, bien captée en deux temps par Andrada (11e). Dix minutes plus tard, Dybala répondait à l'ancien de Strasbourg, mais croisait trop sa tentative pour inquiéter le portier marocain (21e). Guido Rodriguez s'essayait aussi, mais Bono était attentif et sur la trajectoire (25e). À la pause, les deux équipes se quittaient dos à dos.

En seconde période, ce fut à peu près identique et les entraîneurs commençaient à effectuer leurs changements. On a pu donc voir entrer Youssef Aït Bennasser, le joueur de l'AS Saint-Étienne. Il fallut un grand Saiss pour couper devant Matias Suarez, qui allait défier Bono (58e), mais une nouvelle fois c'était la seule occasion correcte de la seconde période. Enfin, jusqu'ici. Après un désert, tant sur le plan de l'évolution du score que du niveau technique, les Argentins allaient trouver la faille. Angel Correa dépassait à la course Achraf Hakimi en se déportant vers la droite. Le Colchonero croisait alors sa frappe et Bono ne pouvait que constater les dégâts (0-1, 83e). Les dix dernières minutes étaient absolument décousues et il ne se passait plus rien. Les Argentins l'emportent donc mollement contre le Maroc au terme d'un match particulièrement sans saveur.

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