Argentine : le coup de gueule de Leandro Paredes

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Argentine Leandro Daniel Paredes @Maxppp

Non retenu pour disputer la Coupe du Monde 2018 en Russie, le milieu de terrain du Paris Saint-Germain était bien présent à la Copa América. Une compétition qu'il n'a pas pu remporter et qui lui a laissé un goût amer.

Troisième de la dernière édition de la Copa América avec l'Argentine, Leandro Paredes a pleinement profité de cet intermède international pour regagner de la confiance. Après six mois compliqués au Paris Saint-Germain, le milieu de terrain a en effet été l'un des titulaires en puissance du sélectionneur albiceleste Lionel Scaloni. Mieux, il a bouclé le tournoi en étant sélectionné dans l'équipe type de la Copa América. Cependant, à l'instar de Lionel Messi, l'arbitrage de la demi-finale face au Brésil (défaite 2-0) ne passe toujours pas.

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Pour rappel, les Argentins reprochent à l'arbitre du match de ne pas avoir utilisé la vidéo assistance sur deux actions litigieuses qui auraient pu leur faire bénéficier de deux penalties. «Toute cette affaire nous a énervés. Pas seulement nous (les joueurs), mais les gens en général. Tout le monde s’est rendu compte qu’on nous a volés alors qu’on avait été un peu plus fort que le Brésil. J’ai ressenti une sensation bizarre, de la tristesse, parce qu’on pensait qu’on pouvait aller plus loin. On est monté en puissance au fil des matches et on a terminé la compétition en jouant bien. Ça fait mal», a-t-il déclaré dans des propos relayés par le journal argentin Olé.

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Paredes tacle l'arbitrage... et Sampaoli

Et si l'arbitre s'est depuis défendu en affirmant avoir été toujours au contact avec la VAR, ses justifications n'ont fait qu'agacer un peu plus Paredes. «J’ai lu ce qu’a dit l’arbitre. On ne peut plus rien y faire. C’est dommage qu’il ait parlé. Ç’aurait été mieux qu’il ne parle pas parce qu’il avait déjà mal fait les choses. Dès que le Brésil a marqué, on est tous allés le voir pour lui dire qu’il y a la VAR. Mais c’était impossible de parler avec lui. L’arbitre se sentait supérieur. Pas seulement lui, mais aussi ceux qui nous ont arbitrés face au Chili. Ils croyaient qu’ils étaient plus importants que le match». Après avoir passé ses nerfs sur l'arbitre, Paredes a ensuite évoqué un autre dossier épineux qui a longtemps miné l'actualité de la sélection nationale : le poids du sélectionneur. Et sans surprise, le Parisien a encensé l'homme qui l'a installé dans le onze albiceleste, Lionel Scaloni.

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«C’était un entraîneur sans expérience, mais nous le savions. Il a fait du bon travail, il a une grande marge de progression avec nous. Il a constitué un bon groupe, il a su le diriger. Il dit les choses comme il le pense, il sait ce qu’il veut. C’est très bien». Des éloges qui contrastent avec le jugement qu’il a porté sur le travail du prédécesseur de Scaloni, Jorge Sampaoli (qui était à la tête de l’Albiceleste à la Coupe du Monde 2018). «L’ancien coach n’arrivait pas à nous expliquer ce qu’il voulait. On n’a jamais su ce qu’il voulait. Sampaoli était très changeant, il n’était pas clair. Parfois, il vous disait de faire quelque chose et quand vous le faisiez, il vous demandait pourquoi vous l’aviez fait. Il ne savait jamais ce qu’il voulait». En ces temps de grand froid en Argentine, Sampaoli est rhabillé pour l'hiver.

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