Sepp Blatter admet l'erreur du Qatar et fait une annonce sur Platini

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Blatter fait polémique @Maxppp

Le président de la FIFA Sepp Blatter a reconnu que l'attribution du Mondial 2022 au Qatar était une erreur.

Pays hôte de la coupe du Monde 2022, le Qatar se réjouit à l'avance d'organiser un événement d'une telle ampleur, les futurs participants s'inquiètent. Traditionnellement, le Mondial se tient en été. Or à cette période l'année au Qatar, les températures avoisinent les 50 degrés. Des conditions climatiques qui rendent injouables les matches, et ce, malgré la promesse de stades climatisés. Depuis plusieurs mois, l'hypothèse d'une coupe du Monde organisée en hiver s'est donc fortement répandue. Un bouleversement qui entraînerait de sérieuses modifications des calendriers.

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Un scénario qui semble aujourd'hui inévitable. Interrogé par le média suisse RTS, le président de la FIFA Sepp Blatter a indiqué que « c’est plus que probable. » Pire, le patron du football mondial a reconnu que le choix du Qatar n'était pas forcément une bonne idée. «Bien sûr que c'était une erreur ! Mais vous savez, on commet beaucoup d'erreurs dans la vie. Le rapport technique du Qatar indiquait bien que les températures en été sont bien trop élevées. Pourtant, cet élément n'a pas empêché le comité exécutif de la FIFA d'attribuer avec une majorité assez large le Mondial à l'Emirat.»

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Blatter va même plus loin en sous-entendant que si le Qatar a été choisi, c'est en grande partie grâce à deux pays. « Non. Je ne dirai jamais qu’ils (les Qataris) l'ont acheté. C’était une poussée politique, aussi bien en France qu’en Allemagne. De grandes maisons françaises et allemandes travaillent au Qatar. » Les principaux intéressés apprécieront. Enfin, au sujet de sa succession à la tête de la FIFA, Blatter a lâché un autre pavé dans la mare en annonçant tout simplement qu'il ne voyait pas Michel Platini se présenter.

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«Il ne le fera pas (…). Michel a fait une très belle carrière, mais il ne faut pas oublier que la sienne est très liée à la mienne. Il était mon poulain et c'est lui qui m'a poussé à me présenter à la tête de la FIFA en 1998. Il faut lui demander s'il veut réellement prendre ma place, mais je ne pense pas qu'il veuille réellement 'tuer le père'. Je ne pense donc pas qu'il se présenterait contre moi.» Le président de l'UEFA est-il pour autant sur la même longueur d'onde ?

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