CDM 2018 : les chiffres fous de la qualification allemande

Ce mardi soir, les yeux seront braqués sur l'Équipe de France qui va affronter la Biélorussie au Stade de France. Ce sera l'un des derniers matches de la zone européenne (en phase de poules) pour les qualifications à la Coupe du Monde 2018 en Russie. On connaîtra ainsi les derniers qualifiés avant les barrages qui auront lieu les 9 et 14 novembre 2017 et concerneront les huit meilleurs deuxième - sur neuf groupes au total. En attendant, on connaît déjà 17 équipes qualifiées pour cette compétition mondiale.

Parmi elles, évidemment l'Allemagne de Joachim Löw qui a fini brillamment en tête de son groupe C devant l'Irlande du Nord, la République Tchèque, la Norvège, l'Azerbaïdjan et Saint-Marin. La Nationalmannschaft a même terminé avec un sans fautes puisqu'elle compte 30 points en dix matches joués (donc dix victoires). Mais ce n'est pas tout puisqu'elle a aussi inscrit la bagatelle de 43 réalisations et n'en a encaissé que quatre soit une différence de buts de +39 !

« C'est cool pour les livres d'histoire, mais cela ne nous aidera pas beaucoup »

Naturellement, l'équipe concoctée par Joachim Löw sera l'une des favorites - au moins des candidats venant de la zone Europe - pour le titre suprême pour une nation. Elle défendra donc son titre en Russie (du 14 juin au 15 juillet prochain), quatre ans après avoir remporté de belle manière la dernière édition au Brésil en battant la nation hôte en demi-finale (7-1) puis l'Argentine en finale (1-0, après prolongations). Les Allemands avaient aussi été tombeurs des Bleus (1-0) en quart de finale.

De son côté, le sélectionneur allemand, qui a remporté la Coupe des Confédérations en 2017, a tenu à tempérer tout cela. « C'est cool pour les livres d'histoire, mais cela ne nous aidera pas beaucoup lors de la Coupe du Monde. Nous devons tout recommencer en Russie. Le tournoi le plus difficile de tous les temps », a-t-il philosophé dans des propos rapportés par le Stuttgarter Zeitung. De toute façon on en saura un peu plus sur cette Allemagne qui se frottera à deux gros morceaux en mars pour les rencontres amicales : le Brésil et l'Espagne. À ce moment-là, nous saurons si, vraiment, les Allemands seront ultra favoris à leur propre succession.