Ces 4 raisons pour lesquelles le mercato s'enflamme enfin !

Zlatan Ibrahimovic s'est annoncé à Manchester United, Nicolas Nkoulou a rejoint l'Olympique Lyonnais, Nolito s'est engagé en faveur de Manchester City, Hatem Ben Arfa a signé au Paris Saint-Germain, et Samuel Umtiti va faire le grand saut direction le FC Barcelone... Cela ne vous aura pas échappé, la semaine en cours a été marquée par une accélération nette sur le matché des transferts. Oui, le mercato s'emballe enfin, et les transactions s'officialisent les unes après les autres. Mais comment expliquer pareille dynamique ?

1. Les contrats se terminent

Si vous suivez attentivement le mercato, vous savez que les contrats des joueurs expirent au 30 juin, date synonyme de fin d'exercice. Nous voilà en juillet, et nombreux sont les éléments à être ainsi officiellement libres de tout engagement. Si certains n'hésitent pas à devancer cette date et à s'engager avant le 30, comme Henri Bedimo à l'OM ou Nicolas Nkoulou à l'OL par exemple, d'autres préfèrent malgré tout aller au bout de leur bail, comme Zlatan Ibrahimovic. Il se murmure d'ailleurs que ce dernier avait droit à un bonus de fidélité de la part du PSG s'il était toujours officiellement lié au club de la capitale au 30 juin. Ce qui explique sans doute pourquoi Manchester United n'a officialisé son arrivée que ce vendredi 1er juillet...

2. L'évolution de l'Euro

Il ne vous aura pas échappé non plus que ce mercato, ouvert le jeudi 9 juin à minuit, a été lancé en même temps que l'Euro ou presque, puisque la compétition continentale a démarré le lendemain. Et forcément, qui dit tournoi en cours dit joueurs concentrés sur leur épreuve, et donc transferts retardés. Seulement, il n'y a aujourd'hui plus que six nations engagées, et donc la possibilité pour les éliminés de discuter contrat. Pour preuve, au sortir de l'élimination de sa Pologne en quart de finale face au Portugal ce jeudi soir, Grzegorz Krychowiak a révélé, relayé par RMC : « Il n’y a pas d’accord avec le PSG pour le moment mais maintenant que l’Euro est terminé, on en saura plus très rapidement sur mon futur ». Même chose pour Samuel Umtiti, qui ne passera la visite médicale au Barça qu'«une fois l’Euro terminé avec sa sélection», comme l'a annoncé le président blaugrana Josep Maria Bartomeu.

3. La volonté des entraîneurs

Mais si l'Euro est au centre de toutes les attentions, les clubs eux reprennent peu à peu les chemins de l'entraînement. À l'OL par exemple, les joueurs sont déjà en stage de préparation du côté de Tignes, avant un match amical face au Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 ce samedi. Et comme souvent, qui dit reprise dit volonté des entraîneurs de constituer un groupe sur lequel s'appuyer. Si les présidents ou les joueurs ont parfois des intérêts différents, les techniciens estiment eux pour la plupart qu'il est important de pouvoir compter rapidement sur un noyau dur, et d'accélérer donc sur le mercato afin d'obtenir quelques recrues de poids dans les plus brefs délais.

4. Le passage devant la DNCG

Autre facteur, qui concerne pour sa part le football français, le passage devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion constitue un point fondamental pour les clubs tricolores. Le gendarme financier valide en effet ou non les comptes des écuries et, en fonction de sa décision, donne le feu vert au recrutement ou encadre au contraire la masse salariale. Ce passage effectué, les clubs qui ont passé l'étape avec brio peuvent donc s'attaquer plus concrètement à leur mercato, et enfin passer la surmultipliée pour obtenir des renforts bienvenus. À l'inverse, ceux qui doivent renflouer leurs caisses ont pour obligation de vendre le plus vite possible, ce qui explique aussi certaines transactions express.