Coup de projecteur sur « Les Petits Princes », un film pas comme les autres sur le monde du football !

Par Jahed Makhlouf
5 min.
"Les Petits Princes" sort le 26 juin au cinéma @Maxppp

Ce mercredi 26 juin sort dans toutes salles de cinéma «Les Petits Princes». Un film qui traite de l'adolescence, des sacrifices ou encore de la rivalité au sein des centres de formations de football. Foot Mercato vous présente ce long métrage.

Quand le 7e art rencontre le ballon rond, cela donne «Les Petits Princes». Un film touchant qui en 90 minutes nous fait plonger de manière réaliste au cœur de l'univers des centres de formation. Dépassement de soi, amitié, émotion et rivalité sur le terrain et en dehors avec les filles, ce film est l'occasion de partager le quotidien de JB, Selim ou encore El Malah, des adolescents passionnés de football. Réalisateur et co-scénariste, Vianney Lebasque raconte le synospis du film : «Les Petits Princes est l'histoire d'un jeune homme, Jean-Baptiste, qui a un talent certain pour le foot. Il vient de la campagne, son père est agriculteur, il rêve de devenir footballeur professionnel et un jour, il a l'opportunité d'intégrer un centre de formation. Mais JB a un talon d'Achille : son anomalie cardiaque. N'ayant pas le droit de faire du sport à haut niveau, il falsifie les documents du médecin pour pouvoir intégrer ce centre, et le but est de savoir jusqu'où il va pouvoir aller pour réaliser son rêve.» Pour décrire l'ambiance au sein des centres de formation, Vianney Lebasque s'est en parti inspiré de son expérience personnelle. S'il n' pas eu de malformation cardiaque, il est fils d'agriculteur et est aussi passé par un centre de formation comme le héros du film, JB.

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Au casting, on retrouve Eddy Mitchell (le coach), Reda Kateb (Reza, entraîneur), Paul Bartel (JB), Samy Seghir (Selim) ou encore Ralph Amoussou (El Malah). Pour coller à la réalité, les détails et donc la distribution n'ont pas été laissés au hasard, comme nous l'explique Marc-Étienne Schwartz, producteur du film : «On a casté des comédiens professionnels qui avaient déjà des bases de football à différents niveaux. Il y en avait qui étaient en centre de formation, d'autres qui étaient juste des passionnés et des joueurs du dimanche. Après, on les a fait former par Julien Derobe, c'est un ancien coach de jeunes au Paris Saint-Germain. (...) Grâce au PSG, on a entièrement tourné le film au Camp des Loges et au Parc des Princes une journée. Il y a aussi la scène de fin tournée avant le PSG-Barça du 4 août 2012 dans le Parc des Princes plein. On n'a pas voulu d'effets spéciaux.»

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Éric Abidal et David Venditelli, coproducteurs du film

Arrivés sur le projet fin 2012 par l'intermédiaire d'un ami en commun avec la production, Éric Abidal et David Venditelli ont tout de suite été séduits par le projet. Un film qui avait une résonance particulière pour le défenseur français et son conseiller. Le dirigeant de ScoreAgencies nous explique : «Pour plusieurs raisons, le sujet nous a touché très rapidement Éric et moi, notamment par rapport à l'histoire du film qui est sur le football et les problèmes de santé que peut avoir un sportif. On a vu très vite que cette histoire nous touchait. Depuis six mois, nous sommes en accord avec la production du film (...) Avec Éric Abidal, on a eu la chance de voir le film une fois qu'il était terminé avant de prendre notre décision. Notre rôle a été de valider le fait que le football dans ce film était bien filmé. C'était aussi de finir la production du film. C'est ce qui nous a poussé à les accompagner. C'est le sujet, et les aider à boucler le budget.»

Un long métrage qui apporte une véritable touche d'authenticité pour David Venditelli : «Le film montre au public que ce n'est pas si simple que ça de vivre 24 heures sur 24 avec des copains de football. Mais aussi entre petits gars, parce que finalement c'est l'histoire d'adolescents. Le film montre que ce n'est pas facile, qu'il faut savoir jouer des coudes et que dans un sport collectif il faut aussi savoir penser à soi. Ça permet aussi de voir qu'il y a beaucoup de candidats et peu d'élus puisque pendant le film on va voir un petit peu ce qui se passe et comment les uns et les autres vont pouvoir avancer vers une carrière professionnelle.»

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«Les Petits Princes» : un film réaliste

«Touchant, réaliste et avec de la sensibilité», voici comment David Venditelli décrit «Les Petits Princes». Un film qui se démarque des autres films sur le football pour différentes raisons, comme nous explique Marc-Étienne Schwartz. «Avec Vianney Lebasque, on a voulu faire attention à trois aspects très importants qui nous paraissaient être des pièges. On voulait s'intéresser à l'adolescence et à la passion pour le football. On ne voulait surtout pas faire un film autour de l'argent et du foot business ce qui peut paraître superficiel. Nous, on a vraiment voulu s'intéresser à la passion des jeunes pour le football. On ne voulait pas d'effets spéciaux et on voulait avoir de vrais joueurs qui avaient de vraies aptitudes à jouer au foot pour pouvoir les filmer de plein pied. Il n'y a pas d'effets spéciaux. C'est vraiment eux qui jouent tout le temps au ballon. Pour ça on avait une inspiration très forte, c'est celle des pubs Nike. (...) Enfin, on ne voulait pas avoir le schéma classique des films de sport surtout dans le foot. Partir des seizièmes de finale pour arriver en finale. Ce qu'on a voulu faire nous dans ce film, c'est que l'action qu'il y a sur le terrain a une implication dans la vie sociale. Mais finalement, on ne joue pas le match. On ne suit jamais les matches. On suit l'action qui va avoir une répercussion dans la vie sociale.» Coup d'envoi dans toutes les salles de France ce mercredi 26 juin.

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