Coupe du Monde 2022 : la FIFA passe à la vitesse supérieure

Alors que la Coupe du Monde 2014 au Brésil vient de s'achever, les regards sont déjà tournés vers l'Euro 2016 en France et le Mondial 2018 en Russie. Mais la FIFA voit plus loin, et se penche déjà sur l'épineuse question de l'organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Attribué au micro-état du Golfe dans des conditions qui ont par la suite beaucoup fait jaser, et alors que les conditions de travail des ouvriers, majoritairement venus d'Asie du Sud-Est, sont fréquemment pointées du doigt par les organisations de préservation des Droits de l'Homme, il faut maintenant savoir quand aura lieu l'évènement.

S'il est quasiment exclu de jouer l'été en raison des chaleurs accablantes à cette période de l'année, et du coût environnemental exorbitant que générerait la construction de stades fermés et climatisés en plein désert, la FIFA réfléchit à présent à la période la plus à même d'accueillir la compétition. «Le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke a expliqué que, conformément au choix de l'organisateur, la Coupe du Monde devait se tenir en 2022. Les options de janvier-février 2022 et novembre-décembre 2022 ont été présentées comme des alternatives à juin-juillet 2022, et des commentaires ont déjà été formulées», a communiqué l'instance de gouvernance internationale du football ce lundi.

Voilà qui confirme de manière quasiment définitive qu'il n'y aura pas de volte-face de la FIFA dans ce dossier, alors que des rumeurs évoquant un organisateur de secours avaient un temps parcouru le globe, Josep Blatter reconnaissant lui-même que l'attribution du Mondial au Qatar était une «erreur». Un groupe de travail dirigé par le président de la Confédération asiatique Sheikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa s'est ainsi réuni autour de la Fifpro mais aussi des clubs et des championnats européens, sans oublier le président du Comité d'organisation de la Coupe du Monde 2022 Hassan Al Thawadi. La suite est programmée pour le mois de novembre, lorsqu'il sera demandé aux parties prenantes d'évaluer l'impact des dates suggérées sur l'organisation des compétitions domestiques. Autant dire que le travail ne fait que commencer.