Des nouvelles de… Michel Salgado

Par Khaled Karouri
2 min.
Michel Salgado, l'un des anciens tauliers du Real Madrid @Maxppp

Latéral droit de devoir, Michel Salgado a connu la gloire avec le Real Madrid, titulaire indiscutable de l'ère des Galactiques.

Natif de As Neves, Michel Salgado fait ses premiers pas de jeune footballeur du côté de Cristo Victoria, avant de rapidement prendre la direction du Celta Vigo. C'est d'ailleurs au sein de ce club que l'arrière droit débute sa carrière professionnelle, se voyant offrir son baptême du feu en Liga le 22 janvier 1995. Prêté le temps d'une saison à Salamanque, le latéral revient ensuite au Celta et régale, étant dans le même temps appelé en sélection espagnole dans toutes les catégories de jeunes. Grand espoir à son poste, le défenseur fait parler de lui au pays, et finit par poser ses valises au Real Madrid.

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En 1999, Salgado débarque donc à la Casa Blanca, à l'aube de l'ère des Galactiques. Titulaire indiscutable chez les Merengues, il dispute pas moins de 371 matches sous le maillot madrilène, trouvant au passage le chemin des filets à 5 reprises. Évoluant en compagnie des Ronaldo, Zidane, Figo et Roberto Carlos, il remporte la Ligue des Champions par deux fois (2000 et 2002). Quadruple champion d'Espagne (2001, 2003, 2007, 2008), l'arrière droit voit peu à peu le poids des âges lui jouer des tours, et quitte le Real en 2009, le temps d'une dernière expérience de trois saisons à Blackburn.

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Ayant pris sa retraite cet été, l'ancien défenseur n'a pas tardé à rebondir, lui qui est désormais directeur d’une école de football à Dubaï. Interrogé sur le site de la FIFA, Salgado donne son avis sur la Roja : « Il est typique, en Espagne, de ne retenir que la partie triomphale et de penser que ce qu’il y a eu avant n’a servi à rien. Personnellement, je crois que c’est le contraire. Si le football espagnol triomphe aujourd’hui, c’est parce que beaucoup de joueurs dans le passé, et pas seulement à mon époque, se sont battus et ont été fidèles à leurs idées. C’est le fait de ne pas changer la mentalité, ni le style de jeu, qui a donné le football espagnol actuel. Il atteint aujourd’hui une qualité spectaculaire, mais quand je jouais en sélection, nous produisions déjà un football merveilleux ».

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