Des nouvelles de… Olivier Monterrubio

Par Khaled Karouri
2 min.
Olivier Monterrubio a raccroché les crampons à Lorient @Maxppp

Ancien joueur du FC Nantes, Olivier Monterrubio a marqué les esprits du côté du Stade de la Beaujoire, remportant notamment le dernier titre de champion de France des Canaris.

Il est l'un des symboles d'un FC Nantes conquérant et brillant. De 1996 à 2001, Olivier Monterrubio réalise des prouesses sous le maillot jaune-et-vert. Des buts (28 au total), des passes décisives, et des déboulés incessants dans son couloir gauche : le natif de Gaillac régale à la Beaujoire, et s'offre le titre de champion de France en 2001. En compagnie d'Eric Carrière, Frédéric Da Rocha, Marama Vahirua et consorts, le milieu de terrain réalise un exploit retentissant en remportant un sacre inespéré et inattendu en début de saison, au nez et à la barbe d'un Olympique Lyonnais à l'aube d'une formidable série. Bref, tous les voyants sont alors au vert pour le joueur, qui décide finalement de quitter le FCNA.

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C'est à Rennes que le gaucher pose ses valises, pour au final rester au Stade de la Route de Lorient cinq saisons durant. Avec un total de 215 rencontres disputées pour 41 réalisations à son compteur, Monterrubio n'a pas à rougir de ses prestations, loin de là. Un nouveau challenge s'offre toutefois à lui, à Lens. Et si les choses se passent bien dans un premier temps, le milieu voit son importance dans le groupe fondre au fur et à mesure. Alors, c'est à Sion que la patte gauche tente de relancer sa carrière, le temps d'une saison, avant de se laisser aller à un dernier défi du côté de Lorient. Deux saisons et quatre buts plus tard, l'ancien Canari raccroche finalement les crampons en 2011. Mais la passion du ballon rond ne le lâche pas pour autant, lui qui a participé récemment à la 20e édition du challenge Morinière.

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L'occasion pour lui de revenir sur le plus grand moment de sa carrière : « Mon meilleur souvenir reste la victoire contre Sedan à la 29e journée, car le titre devenait vraiment une réalité. On était une bande de copains et on prenait énormément de plaisir à jouer ensemble. La clé de la réussite en 2001, c'était l'amitié qu'il y avait dans l'équipe. Le fait d'éviter la relégation à la dernière journée, l'année précédente, nous avait rendus plus forts. Le travail de Raynald Denoueix était dans la continuité de celui de Jean-Claude Suaudeau, basé sur le jeu en mouvement. La complicité qu'il avait avec Georges Eo était très forte et a vraiment été bénéfique pour le groupe. En tout cas, c'est un grand plaisir de se retrouver avec les anciens ».

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