El-Hadji Diouf et Samuel Eto’o bientôt sous le même maillot ?

Jeune attaquant prometteur, El-Hadji Diouf se fait rapidement un nom en Ligue 1. Passé par Sochaux puis Rennes, c'est au Racing Club de Lens que le joueur se révèle complètement au grand jour. Titulaire indiscutable chez les Sang-et-Or, il est à deux doigts d'obtenir le titre de champion de France lors de la saison 2001-2002, mais voit son rêve s'envoler lors de la dernière journée, l'Olympique Lyonnais terrassant les Lensois au Stade de Gerland (3-1) pour s"offrir le premier sacre de son histoire en championnat. Mais qu'à cela ne tienne, la carrière de l'international sénégalais est bien lancée, et il signe dans la foulée à Liverpool, excusez du peu !

Mais la belle histoire ne dure pas vraiment, et son aventure en Premier League est tout sauf un long fleuve tranquille. Aussi talentueux que caractériel, le joueur finit par se brouiller avec Gérard Houllier. C'est alors le début de la fin pour Diouf, qui va enchaîner les clubs de milieu de tableau en Angleterre, sans parvenir à faire trembler les filets de manière régulière. Passant de Bolton à Blackuburn en passant par Sunderland, le natif de Dakar ne fait jamais l'unanimité dans ces différents clubs. Actuellement libre de tout contrat, l'attaquant qui n'a jamais vraiment été un goleador s'est refait quelque peu la cerise depuis cet hiver avec une expérience aux Glasgow Rangers (22 matches, 2 buts).

Si de telles statistiques n'ont pas non plus de quoi faire rêver, cela semble suffisant pour convaincre une équipe ambitieuse de miser sur lui. En effet, comme le révèle le Daily Mirror, Anzhi pourrait venir à la rescousse de l'ancien Lensois. Si des équipes anglaises telles que Wigan, Blackpool ou bien encore Doncaster ont essayé de récupérer le joueur de 30 ans, c'est bien en faveur du club cher à Samuel Eto'o que le Sénégalais devrait s'engager. Le propriétaire de Blackburn, qui reste proche du dossier, le confirme : « J'ai cru comprendre qu'il allait en Russie pour s'offrir un salaire de roi ». Il faut dire qu'à 30 ans et en étant sans club, un tel pont d'or est difficile à refuser.