Fair-play financier : l'UEFA pourrait jouer un sale tour au PSG !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG @Maxppp

Réuni aujourd'hui et demain à Prague, le comité exécutif de l'UEFA doit décider s'il allège ou non les contraintes du fair-play financier imposées au club de la capitale. Et d'après les derniers bruits de couloir, la tendance n'est pas positive.

Paris va enfin savoir. Freiné dans son projet par le fair-play financier, le triple champion de France en titre attend avec impatience le verdict du comité exécutif de l'UEFA. Pour rappel, les Rouge-et-Bleu avec signé un accord avec l'instance européenne visant à mettre un terme à ces sanctions à l'issue de la saison 2015/2016. Mais depuis plusieurs mois, le PSG tente d'obtenir un assouplissement de ces règles. Avec l'annonce d'un allègement du FPF fait par le président de l'UEFA, Michel Platini, le club francilien pensait alors tenir le bon bout.

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Force est de constater qu'aujourd'hui, les signaux envoyés par l'organisme dirigeant le football européen n'incitent guère à l'optimisme. À l'heure actuelle, Paris ne dispose que de 48 M€ (60 M€ initiaux moins la somme versée au TFC pour l'achat définitif de Serge Aurier) pour recruter, hors ventes. Un montant qui limite forcément les envies de grandeur parisiennes sur le mercato. Cette enveloppe sera-t-elle revue à la hausse ? Selon L'Équipe, il ne faut pas vraiment s'attendre à une très bonne nouvelle. Pire.

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S'il ne mentionne pas de montant accordé au PSG pour sa prochaine campagne de recrutement, le quotidien sportif annonce, en revanche, que l'UEFA pourrait punir les formations ayant enfreint les règles du FPF. En clair, alors qu'elle va alléger son FPF (autorisation d'un déficit supérieur à 40 M€ par saison pendant trois-quatre ans) afin de convaincre les nouveaux investisseurs, l'UEFA aurait la volonté de priver ses mauvais élèves de cette mesure pendant quelques années en guise de punition. De manière concrète, Paris pourrait devoir attendre jusqu'en 2019 pour avoir une marge de manœuvre plus conséquente. Également concernée, l'AS Monaco patienterait, elle, jusqu'en 2020. Une décision qui, si elle se confirme, ferait bondir les dirigeants parisiens qui, contrairement à l'ASM, n'ont pas effectué de virage à 180 degrés dans leur projet. En effet, le club princier mise désormais sur de très bons jeunes avec pour but de réaliser de grosses plus-values. Toujours friand de stars et obnubilé par un triomphe en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain n'a pas envie d'être le dindon de la farce.

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