Gabon : la fulgurante ascension du Stéphanois Aubameyang, tombeur du Maroc

Par Alexis Pereira
2 min.
Saint-Étienne Pierre-Emerick Aubameyang @Maxppp

Buteur et passeur décisif hier, le Gabonais Pierre-Émerick Aubameyang a largement participé au succès des siens sur le Maroc et donc à la qualification pour les 1/4 de finale. L'attaquant confirme les progrès entrevus lors de la première partie de saison sous le maillot de Saint-Étienne.

«Il faut regarder la vérité en face, ne pas se cacher. La deuxième mi-temps était indigne de l'équipe nationale du Maroc. Nous devons avaler cette défaite. Elle doit nous servir pour l'avenir». Si le sélectionneur du Maroc, Éric Gerets, s'est présenté aussi déçu hier soir en conférence de presse, c'est que ses protégés ont dit adieu à la CAN en s'inclinant (deuxième défaite de la semaine après l'échec contre la Tunisie) face à un Gabon survolté (3-2). Les Panthères, qualifiées pour les 1/4 de finale de la compétition, peuvent remercier leur attaquant Pierre-Émerick Aubameyang (22 ans).

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Déjà buteur lors de la première journée contre le Niger (2-0), il a récidivé hier d'une belle reprise de volée. Mieux, le n° 9 gabonais a offert le but du 2-1 à son compère d'attaque Daniel Cousin. Preuve que sa palette s'élargit. Très bon depuis le début de la compétition, il ne fait que confirmer match après match les progrès opérés depuis un peu plus d'un an et son arrivée à l'AS Saint-Étienne (8 réalisations et 3 offrandes en 33 matches de L1). Une progression éclair pour un joueur raillé pour sa maladresse lors de ses passages à Lille (2009/10) et à Monaco (2010/11).

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«J’ai été critiqué sur ce plan-là. Je suis déterminé à marquer plus. Je suis un attaquant, c’est mon rôle», confiait-il récemment au Dauphiné Libéré. Sur la bonne voie, il a même été transféré définitivement chez les Verts en décembre, signant un contrat courant jusqu'en juin 2016. Couvé par Christophe Galtier, Pierre-Émerick Aubameyang donne enfin la pleine mesure de son talent. Et s'il continue sur sa lancée, des clubs plus huppés risquent de bientôt venir aux nouvelles. Le Gabon, où on le surnomme déjà Neymar en raison de sa crête, espère qu'il ne s'arrêtera pas en si bon chemin et qu'il mènera les Panthères au sacre continental le 12 février. Le Maroc d'Éric Gerets, lui, n'a plus que ses yeux pour pleurer.

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