Hleb, l’un des plus grands flops de l’ère Guardiola, explique son échec au Barça

Trente-six apparitions sous le maillot du FC Barcelone en compétitions officielles. Attendu avec impatience après un très bon passage à Arsenal (2005-2008), Aleksandr Hleb (30 ans), l'une des premières recrues de Pep Guardiola à son arrivée sur le banc de l'équipe première du Barça (2008), n'a pas su profiter de ce temps de jeu pour décoller l'étiquette de flop qui lui colle à la peau. Dans les colonnes du média russe Life Sports, l'international biélorusse est revenu sur son échec en Catalogne, en toute franchise. «Guardiola m'a appelé, m'a parlé de l'équipe, du rôle qu'il souhaitait me confier. Il me voulait vraiment et j'ai donc accepté d'y aller. Bien sûr, tout ne s'est pas passé comme je l'aurais voulu», a-t-il indiqué avant de poursuivre.

«J'avais tellement d'ambition. Je voulais toujours jouer. Mais à Barcelone, il y a tellement de joueurs de classe. Josep voulait donner du temps de jeu à tout le monde. Je suis entré en conflit, mais aujourd'hui je regrette. Je suis sûr que la situation ne serait pas la même aujourd'hui et que je jouerais», a-t-il lâché. Une sincérité rare dans le milieu. Il révèle d'ailleurs qu'alors qu'il rongeait son frein chez les Blaugrana (il n'a officiellement résilié son contrat qu'en janvier), il aurait pu rejoindre l'Inter Milan, coaché alors par José Mourinho. « En effet, Mourinho voulait m'avoir dans son équipe. Nous avons eu une conversation. Il m'a demandé si je voulais jouer à l'Inter parce qu'il me voulait. J'étais intéressé, mais j'ai ensuite opté pour Stuttgart», a-t-il confié. Un autre mauvais choix peut-être...

Aujourd'hui et depuis janvier, le natif de Minsk tente de se relancer au Krylia Sovetov en Russie (2 apparitions en Premier Liga pour l'instant) où il a signé un contrat de courte durée. « Je me sens bien physiquement. Je suis heureux. (...) Je ne pense pas encore à l'avenir. Il y a encore du temps jusqu'à la fin de la saison. Il reste des matches. Je vais essayer de prouver et de montrer ce que je peux encore faire sur un terrain », a-t-il conclu. Reculer pour mieux sauter ? Qui sait ? Avec Aleksandr Hleb on n'est jamais à l'abri d'une surprise...