Info FM : à la découverte de Sofiane Dridi, jeune espoir d'Istres

Par Khaled Karouri
2 min.
Istres Sofiane Dridi @Maxppp

Entre difficultés de paiement et problèmes administratifs, la carrière de Sofiane Dridi aurait pu rapidement tourner au vinaigre. Mais, au courage et par amour du ballon rond, le Franco-tunisien s'accroche, et se refait la cerise à Istres.

La vie de footballeur n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Si certains connaissent un parcours doré sans le moindre accroc, d'autres doivent composer avec une carrière semée d'embûches, devant aller de club en club pour exister, ou devant faire avec des problèmes administratifs mettant en péril leur histoire. Sofiane Dridi est de ceux-là. Ayant commencé le football à l'AC Boulogne-Billancourt à l'âge de 5 ans, le milieu offensif a ensuite pas mal bourlingué, de la Roma à Dijon, en passant par l'Espérance de Tunis, Caen, Nîmes, Clermont, Cannes, et Nice. Puis, en 2011, les sirènes du monde professionnel emmenaient le fils du célèbre boxeur Momo Dridi au Club Africain :

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« J'y ai signé pour cinq ans, professionnel, suite à une loi stipulant que les jeunes joueurs ne pouvaient pas partir en sélection s'ils n'évoluaient pas au pays. J'ai donc fait le choix de partir en Tunisie alors que Dijon me proposait de rester en U19 Nationaux. J'y suis allé pour faire les Jeux Olympiques, mais on ne s'est pas qualifié, et le directeur Ali Boumnijel, qui m'avait fait signer au Club Africain, a été limogé dans la foulée. De là, j'ai eu des problèmes de paiement pendant un an et demi, et je suis parti. Depuis, on est en conflit avec le club, et je suis rentré à l'UNFP, avant de m'entraîner avec Arles-Avignon ». Le début d'autres problèmes : « J'ai encore eu des problèmes, pour un document qui n'est soi-disant par arrivé alors que, quand j'ai signé à Istres, mon contrat a été homologué au bout de 4 jours », constate-t-il.

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Autant de complications qui auraient pu avoir raison de lui, mais ce serait mal connaître son tempérament : « De par mon éducation, je ne baisse pas les bras. J'ai persévéré, le chemin que j'ai connu ne peut que m'endurcir. Je remercie Istres, et son président, pour m'avoir donné une chance de me relancer cet hiver. Grâce à tous les gens au club, j'ai pu me relancer. Pour tous ceux qui se sont battus pour que je revienne, je me dois de me battre pour leur rendre la pareille ». Au point d'envisager déjà de poursuivre l'aventure au club actuel 17ème de National, lui qui enchaîne les matches (10 rencontres disputées, dont 8 comme titulaire) ? « Je ne suis pas du genre à tourner le dos à ceux qui m'ont aidé. Le président m'a donné ma chance quand peu de clubs étaient prêts à le faire. Il y a des recours en cours pour qu'on puisse se maintenir en National. Des clubs ont fait part de leur intérêt, se sont renseignés, mais ma priorité est Istres si l'on reste au niveau professionnel ». Dans le cas contraire, avis aux amateurs.

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