Portant les couleurs de Debrecen depuis maintenant deux ans, Adamo Coulibaly arrive à un tournant dans sa carrière. Alors qu'il lui reste 18 mois de contrat, l'attaquant espère bien pouvoir quitter la Hongrie. Et un retour en France ne serait pas fait pour lui déplaire.
N'ayant jamais pu percer chez les professionnels en France, Adamo Coulibaly a dû partir à l'étranger pour se faire une place au plus haut niveau. Et après avoir foulé les pelouses de Belgique, le natif de Paris fait aujourd'hui les beaux jours de Debrecen. Faisant partie des éléments incontournables de l'effectif hongrois, celui qui est désormais âgé de 29 ans a donc connu un parcours peu évident et semé d'embuches. Un itinéraire tumultueux mais qui a permis à Adamo Coulibaly d'en sortir grandi. Contacté par nos soins, l'ancien joueur de Poissy revient sur son parcours :
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« Mon parcours est atypique, mais simple. Ça fait maintenant au moins 15 ans que je joue au foot. J'ai commencé dans des petits clubs, et je me suis vraiment montré à Poissy. J'ai ensuite signé en 1ère division en Belgique pendant deux ans, avant d'atterrir à Debrecen. Ça fait maintenant deux ans que je suis là. J'ai joué la Champions' League, l'Europa League. J'ai pu me montrer dans ces deux compétitions donc les gens commencent à me connaître grâce à ça, surtout qu'en Champions' League on a joué contre Lyon et Liverpool. Mon parcours est atypique, parce que je travaillais avant. Aujourd'hui, je suis dans le monde du foot mais je pense que c'est une continuité car je n'ai jamais lâché et aujourd'hui ça paye ».
Et après avoir brillé sous les couleurs de Debrecen, l'attaquant aimerait bien connaître un nouveau challenge, un retour en France faisant partie de ses priorités : « Il me reste encore un an et demi de contrat. J'espère partir cet été. J'ai fait deux ans à Debrecen, j'ai déjà tout gagné. J'ai joué la Champions' League, l'Europa League, j'ai gagné les Coupes nationales mais aussi le championnat et la Coupe de la Ligue. J'ai tout gagné, j'ai tout fait, j'ai donc fait le tour ici. Maintenant, c'est vrai que j'ai envie d'un autre challenge. J'ai envie de continuer à évoluer, de continuer à progresser. Ça passe automatiquement par un transfert, par un départ. Un retour en France fait partie de mes priorités. Après, il y a d'autres pays comme l'Angleterre, l'Allemagne, ou l'Italie qui font partie de mes priorités. Mais je ne vous cache pas que j'aimerais revenir en France. J'ai failli y arriver en décembre, mais ça ne s'est pas fait avec le club du Havre. J'attends mon heure, calmement. Je sais que ça va arriver, il faut être patient ». Avis aux amateurs...
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