Info FM, Cheick Keita : « j’ai quelques pistes en Ligue 1 »

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Cheick Keita se confie pour FM @Maxppp

À 23 ans, Cheick Keita recherche de la stabilité. Prêté à plusieurs reprises ces dernières saisons, le latéral gauche de Birmingham aimerait revenir en France cet été 2019. Pour Foot Mercato, il évoque ses envies et ses ambitions.

En cinq ans, Cheick Keita a vécu de nombreuses aventures. En 2014, le latéral gauche passé par le Paris FC quelques années plus tôt quitte l'AS Monaco. Un club qu'il avait rejoint en 2011 et où il avait rencontré l'un de ses amis les plus proches. Un certain Kylian Mbappé. «On s'est connu à Monaco. Il est arrivé un an après moi. On a fait les 400 coups ensemble». Un joueur qui était déjà au-dessus du lot dès son plus jeune âge. «Il était déjà en avance. On voyait qu'il était au-dessus par rapport aux autres. Mais on ne pensait pas qu'il allait arriver aussi vite à ce niveau-là, même si on savait qu'il avait les qualités pour. Mais au final je ne suis pas étonné». Aujourd'hui, une amitié sincère et qui résiste au temps et à l'éloignement. Car les deux hommes ont pris des chemins bien différents. Si tout le monde connaît le parcours de Kylian Mbappé, transféré au PSG et sacré champion du monde l'été dernier en Russie, Cheick Keita a, lui, suivi une autre voie.

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Après avoir quitté le Rocher, il a pris la direction de l'Italie où il a posé ses valises à la Virtus Entella (Serie B). Trois ans plus tard, en 2017, le défenseur s'envole pour Birmingham. Mais il n'y restera qu'une année avant d'être prêté à Bologne (Serie A) en Italie puis à Eupen en Belgique. Un parcours atypique. Mais le jeune homme de 23 ans ne regrette absolument rien. «Je pense que j'ai fait les bons choix. Ça n'a pas été facile de partir à l'étranger très tôt. J'ai quitté la France à l'âge de 17 ou 18 ans. Changer de pays n'a pas été évident, mais avec le recul, je ne regrette pas. Je pense que j'ai fait le bon choix. Ça m'a permis de grandir plus vite, d'apprendre plusieurs langues. J'ai pu découvrir d'autres football, d'autres cultures. Je n'ai aucun regret». Il a pu découvrir de nouveaux championnats et travailler avec des entraîneurs tel que Claude Makélélé avec lequel il a collaboré cette saison en prêt à Eupen.

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Keita a des touches en Ligue 1

«C'est une personne très ambitieuse. Même trop parfois (rire). Il en demande trop à ses joueurs. Mais c'est compréhensible vu la carrière qu'il a eue. Il veut qu'on soit comme lui, mais on ne peut pas. C'est une très bonne personne». Un entraîneur qu'il aurait aimé rendre fier cette année. «Sincèrement, j'aurais pu faire beaucoup mieux cette saison, notamment au niveau de mes statistiques. J'ai eu des périodes où j'étais un peu moins bien. J'ai aussi évolué au poste de milieu gauche toute la saison alors que je suis latéral gauche. Ca a joué aussi. C'était plus difficile, car je partais de plus haut, j'avais moins d'espace. Quand vous êtes latéral, vous êtes face au jeu, c'est plus facile. Vous partez de plus loin. Mais ce qui est certain, c'est que j'aurais pu faire mieux». Car le footballeur a des qualités à revendre.«Je suis un joueur technique, rapide. J'aime bien aller de l'avant. Mon modèle est Marcelo (Real Madrid). C'est la référence».

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Motivé et prêt à repartir de l'avant la saison prochaine, Cheick Keita sait ce qu'il veut pour son avenir. «Je suis de retour à Birmingham. J'ai beaucoup bougé. Je dois trouver de la stabilité. Etre prêté à gauche, à droite, ça ne m'intéresse plus. J'ai besoin de stabilité pour poursuivre ma progression, surtout à mon âge». Cela tombe bien puisque des clubs de Süper Lig (Turquie) et de Ligue 1 sont intéressés par son profil d'après nos informations. Ce que le joueur a confirmé lui qui n'exclut pas de revenir dans l'Hexagone. «J'ai quelques pistes en Ligue 1. J'aimerais revenir en France ou même rester en Angleterre. Mais pour le moment, c'est un peu flou. Je fais la reprise avec Birmingham et on verra bien. Je veux me poser dans un projet stable. Je suis prêt». Un discours qui n'a pas du échapper à ses prétendants.

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