Jorge Mendes fait polémique en Angleterre !

Leader de la Championship (2e division anglaise) avec treize points d'avance sur le troisième (Fulham), Wolverhampton est bien parti pour retrouver les joutes de la Premier League, six ans après avoir quitté l'élite du football anglais. Mais alors que la domination des Wolves est totale, certaines voix s'élèvent au sein de la deuxième division. Le cœur du problème ? Le super agent Jorge Mendes. Habitué à réaliser les plus gros transferts de la planète football, le Portugais avait un peu surpris tout son monde en réalisant plusieurs opérations avec la modeste formation anglaise.

Et c'est justement ça qui pose problème selon plusieurs écuries. Le Telegraph révèle en effet que les dirigeants de Leeds (14e du classement) et d'Aston Villa (4e) se sont plaints auprès la Ligue gérant le Championship. L'objectif de ces deux écuries est ainsi de dénoncer l'influence de Mendes chez les Wolves. À Birmingham, Mendes a en effet placé plusieurs de ses poulains (Nuno Espirito Santo, Ruben Neves, Diogo Jota et Helder Costa). Qui a-t-il de mal à ça ?

Une forme de TPO déguisée ?

L'objet de l'accusation adverse réside dans le fait qu'un des membres de Fosun, groupe propriétaire des Wolves, possède des parts de la société de Mendes, Gestifute. Une accointance coupable selon Leeds et Aston Villa qui voient là une tactique déguisée pour contourner l'interdiction de la TPO (tierce propriété). Une accusation face à laquelle le président de Wolverhampton, Jeff Shi, a réagi dans des propos relayés par le Birmingham Mail. «J'ai été très surpris de voir les messages sur Twitter du président de Leeds (Andrea Radrizzani) parce que je le connais, j'ai souvent déjeuné avec lui et Jorge (Mendes) ! Donc c'est très étrange. Quand je lui parle, c'est quelqu'un de gentil donc peut-être qu'il est sous pression et je le comprends. J'ai aussi été surpris par les tweets de Keith (Wyness, dirigeant d'Aston Villa). Je l'ai rencontré samedi dernier et je lui ai demandé : "qu'est-ce qu'il s'est passé ?"»

Avant de poursuivre. «Je suis le président d'un club, donc je peux comprendre la pression. Nous (les patrons des clubs) avons la pression des fans et de la Ligue, donc je peux comprendre qu'on puisse relâcher cette pression sur Twitter. Mais d'un autre côté, tout ceci est marrant parce qu'ils ne savent rien sur nous. Je connais toutes les règles de la Ligue, de la FA. La Ligue sait tout sur nos opérations. Chaque document de nos transferts, chaque commission d'agent, tout est inscrit dans leurs archives.» Affaire à suivre.