Kaka raconte ses découvertes en MLS

Il est la star de l'année 2015 en Major League Soccer. Kaka (32 ans) met le soccer sous le feu des projeteurs. Sous le maillot d'Orlando City, toute nouvelle franchise, le Brésilien a déjà conquis les supporters, grâce notamment à ses deux réalisations en cinq matches. «Je n'avais jamais marqué le premier but de l'histoire d'un club dans un championnat : c'est vraiment émouvant», a-t-il lancé dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport, racontant ensuite ses premiers pas de l'autre côté de l'Atlantique.

«La différence, on ne joue qu'une fois par semaine, il y a plus de temps pour préparer les matches. Toutes les équipes sont toujours au point physiquement, très compétitives : il y a un grand équilibre», a confié le le Ballon d'Or France Football 2007, expliquant que David Beckham, qu'il a côtoyé à l'AC Milan, a joué un rôle dans son choix de carrière. «Beckham m'a toujours parlé en bien des USA. Il me disait que c'était un beau championnat et qu'il s'amusait. Son avis a compté. S'il m'avait dit des choses négatives, je ne serais probablement pas venu», a-t-il indiqué, vantant la fête autour du football aux USA.

Il rêve toujours de Seleção

«Le football véhicule des valeurs positives. Je m'en réfère à nos matches ici aux États-Unis : en tribunes, il y a des familles entières, des grands-parents aux petits enfants. Il y a encore de la pureté. Tout est très beau», a-t-il apprécié. Source d'inspiration pour les footballeurs américains, le natif de Brasília est bien placé pour déceler les talents en devenir en MLS. Il a d'ailleurs donné le nom de l'un d'eux. «Kevin Molino (24 ans). Il vient de Trinidad et Tobago, c'est un bel attaquant. Il doit encore progresser et apprendre, mais il a du potentiel», a-t-il lâché. Avis aux amateurs.

L'international auriverde (89 sélections, 29 buts) espère en tout cas que son aventure américaine ne lui fermera pas les portes de la Seleção. «Fin 2014, j'ai été appelé contre l'Argentine et le Japon. Pour les deux derniers matches, je n'ai pas été convoqué. Dunga me connaît, il sait ce que je peux donner à l'équipe. Je ne pense pas que le fait de jouer en MLS me barre la route. J'attends. Si je suis bon ici et que j'enchaîne les matches, je pourrai avoir une opportunité», a-t-il conclu. S'il continue à soulever les foules aux États-Unis, Kaka peut continuer à rêver.