Kevin Mirallas, l’autre success-story grecque

Par Alexis Pereira
2 min.
Saint-Étienne Kevin Mirallas @Maxppp

La réussite de Djibril Cissé au Panathinaïkos a visiblement inspiré du monde cet été. Parti lui aussi en Grèce, à l’Olympiakos Le Pirée, Kevin Mirallas retrouve ses sensations de buteur. Retour sur cette inattendue résurrection.

En lisant les statistiques des buteurs de l’AS Saint-Étienne, Kevin Mirallas (23 ans) aura sans doute le sourire aux lèvres. Il faut dire que Gonzalo Bergessio, Emmanuel Rivière et Boubacar Sanogo n’ont inscrit que deux buts à eux trois cette saison en Ligue 1… L’ancien Lillois, prêté cet été par les Verts à l’Olympiakos Le Pirée, en est lui déjà à cinq réalisations en huit apparitions en Super League. Autant dire qu’il ne regrette pas le moins du monde le Forez.

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« Je ne suis pas une star, mais ça tourne bien pour moi. (…) Le football en Grèce est moins physique qu’en France et chaque équipe joue de façon attrayante. Même le dernier au classement essaie de marquer trois fois contre l’Olympiakos. Puisque je suis rapide, je peux profiter des espaces. Et le coach me fait jouer à ma meilleure position : celle de centre avant. À Saint-Étienne et en équipe nationale, c’était rarement le cas », a-t-il lancé.

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Un état de forme que le natif de Liège explique par sa nouvelle hygiène de vie et sa nouvelle philosophie. « Avant, j’étais trop gentil avec moi-même. (…) Puisque je n’étais que rarement dans l’équipe, je commençais à me rendre compte du fait que le problème, c’était peut-être moi. (…) Après mon transfert à l’Olympiakos, j’ai vraiment vécu en fonction de mon sport. Même en vacances, je prête attention à ce que je mange. Je dois encore devenir un peu plus régulier », a-t-il lancé.

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Saint-Étienne ne lui manque pas

Et plus que sa réussite actuelle, le Diable Rouge retient surtout l’ambiance dans la péninsule hellène et les nouveaux défis qui s’offrent à lui sous la tunique grecque. « Une victoire est la chose la plus normale au monde. Le club n’a pas pour rien 37 titres. C’est la première fois de ma carrière que je joue pour un club qui veut gagner tous les trophées. À Saint-Étienne, le but était d’éviter la descente », a-t-il expliqué. Plus question donc de retrouver la L1 et Geoffroy Guichard.

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« En France, il y avait trop de pression et je n’y étais plus heureux. Quand je suis arrivé ici, j’étais inconnu. Maintenant, les journaux sportifs grecs ont déjà souvent parlé de moi. Et la vie en Grèce est très agréable pour ma femme et moi. On habite à l’extérieur d’Athènes, à cinq minutes de la plage. J’espère vraiment que l’Olympiakos va lever l’option d’achat. Je crois qu’ils doivent payer entre 2 et 3 millions à Saint-Étienne. Je préfère ne pas retourner là-bas », a-t-il conclu.

En résumé, comme pour Djibril Cissé depuis la saison passée, Kevin Mirallas est revivifié par l’air de Grèce. À tel point qu’il espère même profiter de son bel élan pour retrouver la sélection belge dans les prochains mois. Une belle résurrection pour un espoir que l’on croyait perdu après ses errements en Vert. En panne de buteurs actuellement, l’ASSE doit d’ailleurs voir cette réussite d’un œil bien amer…

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