L’Argentine prend sa revanche et domine l’Allemagne !

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Argentine Ángel Fabián Di María Hernández @Maxppp

L’Argentine tient sa revanche ! Plus réaliste et emmenée par un Di Maria de feu, l’Albiceleste a largement dominé l’Allemagne dans le remake de la finale du Mondial disputée il y a à peine deux mois (2-4).

Le 13 juillet dernier, l’Allemagne battait l’Argentine en finale de Coupe du Monde (1-0 a.p). A peine deux mois plus tard, les deux sélections se retrouvaient en terres allemandes pour un amical aux allures de gala. Sur la pelouse, les têtes ont cependant changé, les blessures et absences empêchant les sélectionneurs – dont le nouveau Tata Martino – d’aligner des équipes semblables à celles de la finale. De quoi donner lieu, justement, à un match bien différent, notamment pour ce qui est des occasions.

La suite après cette publicité

Là où on avait attendu longtemps en juillet pour entrevoir une opportunité, il ne faut cette fois que 7 minutes à Mario Gomez pour se présenter seul face à Romero, qui réalise la parade. La suite est un festival d’occasions de part et d’autre, les deux équipes se rendant coup pour coup et partageant une évidente fébrilité défensive. Mais c’est encore l’Albiceleste, qui apparaît la plus réaliste. Intenable, Di Maria en est l’arme principale, lui qui offre d’abord un caviar délicieux à Agüero de l’extérieur du pied pour l’ouverture du score (0-1, 20e), avant de centrer à destination de Lamela pour le 2-0 avant la pause (0-2, 40e). Ni Kroos (22e), ni Gomez (27e), pourtant bien servis, n’auront su faire preuve de la même précision à l’approche du but.

À lire Coup de théâtre au Bayern Munich !

Porté par la grâce, le nouveau joueur de Manchester United poursuit son œuvre à la reprise, d’abord en offrant une troisième passe décisive, en plaçant Fernandez sur orbite sur un coup-franc (0-3, 47e), ensuite en y allant de son but, inscrit d’un subtil piqué face au portier (0-4, 50e). Cette fois, la Mannschaft réagit par l’intermédiaire des Schürrle (1-4, 52e) et Götze (2-4, 78e), mais il est déjà trop tard. Fébrile et en cruel manque de réalisme, l’Allemagne a sombré face à une revancharde Argentine. Ou plutôt, un exceptionnel Di Maria. S’il avait été là, un certain 13 juillet...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité