La Fédération italienne affiche sa préférence pour le poste de sélectionneur

Par Maxime Barbaud
2 min.
Italie Antonio Conte @Maxppp

Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, Alessandro Costacurta, le vice-administrateur de la Fédération italienne de football, a dévoilé le nom de l’entraîneur qui a les préférences de la FIGC. Il affirme aussi qu'aucune décision définitive n'avait été prise.

L'Italie doit faire face à de grands travaux. Non-qualifiée pour la Coupe du Mode, une première depuis 1958, l'équipe de la Botte doit se réformer en profondeur. Certes, elle n'a pas la meilleure génération de son histoire mais avec des cadres comme Chiellini ou Candreva et la relève symbolisée par Verratti, Belotti ou encore Rugani, la Squadra Azzurra doit faire partie des 32 meilleures équipes du monde. L'élimination face à la Suède lors des barrages en novembre dernier a fait mal et a évidement coûté son poste à Giampiero Ventura.

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La succession est ouverte mais la fédération italienne se donne le temps de la réflexion. Elle a nommé pour les deux rencontres amicales de mars (face à l'Argentine le 23 et contre l'Angelterre le 27, ndlr) Luigi Di Biagio, responsable des Espoirs transalpins depuis 2013. La suite ? Les candidats sont nombreux mais la fédération a affiché sa préférence ce matin dans la Gazzetta dello Sport. Vice-administrateur de la FIGC, Alessandro Costacurta a dévoilé les plans pour la suite. Il souhaite que le prochain sélectionneur soit Antonio Conte.

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La Fédération veut Conte

«Je n'ai pas encore choisi mais je pense que Conte est celui qui pourrait faire le meilleur travail. Je vais certainement lui parler dans quelques mois. Il a déjà montré qu'il sait être entraîneur de l'équipe nationale alors que les autres ne l'ont pas encore été», a justifié l'ancienne gloire de l'AC Milan. Sélectionneur entre 2014 et 2016, Antonio Conte avait mené l'équipe d'Italie jusqu'en quart de finale de l'Euro en France, éliminée aux tirs au but seulement par l'Allemagne. La Squadra Azzurra avait surtout impressionné par sa discipline tactique et Conte par sa manière de fédérer les joueurs autour de lui.

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«Cela ne signifie pas que je ne serais pas heureux avec Mancini ou avec Ancelotti, bien qu'il (Ancelotti, ndlr) semble s'être retiré de lui-même» a conclu Costacurta. Ranieri reste aussi une piste même si son nom n'est pas cité. La FIGC doit maintenant convaincre Conte de revenir à la tête de l'équipe d'Italie. La mission ne s'annonce pas impossible du tout car l'actuel coach de Chelsea n'a plus vraiment les faveurs de ses dirigeants ni de son vestiaire. Le divorce se rapproche ce qui devrait permettre à l'ancien entraîneur de la Juventus d'être libre de ses mouvements.

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