LA Galaxy/NY Red Bulls : Beckham, Henry, Marquez & Co, une guerre de stars qui ne paie toujours pas

Par Matthieu Margueritte
2 min.
La MLS, le faux rêve américain @Maxppp

La présence de stars internationales telles que David Beckham et Thierry Henry ont permis à des villes mythiques américaines comme Los Angeles et New York de faire à nouveau parler d'elles dans la planète football. Mais malgré leur politique de recrutement voulue clinquante, ces deux équipes n'ont pas encore connu le succès escompté.

Aux États-Unis, l'argent ne paie pas. Tout du moins pour l'instant. Au pays de l'oncle Sam où le soccer tente de se faire une place entre les poids lourds que sont le basket-ball, le base-ball et le sacro-saint football américain, les équipes les mieux armées du championnat – sur le papier – ont toutes les peines du monde à truster les trophées. En battant le FC Dallas hier soir (2-1) en finale de la MLS Cup, la modeste formation des Colorado Rapids a en effet confirmé qu'il ne suffisait pas d'avoir des stars internationales dans son effectif pour briller.

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Dans un championnat où, à l'instar de la NBA, le titre national est décerné au terme de playoffs et non à la fin de la saison régulière, rares ont été les clubs ayant réalisé un mercato clinquant à s'être imposés. Depuis 2007, date à laquelle l'arrivée de David Beckham à Los Angeles a permis à la MLS de retrouver son statut d'eldorado recherché par les stars européennes en quête d'un dernier challenge, pas un titre n'a en effet été conquis par une de ces franchises. Un fait qui n'est pas passé inaperçu puisque le New York Times a titré sur le sacre des Rapids : « L'équipe sans stars des Rapids remporte la MLS Cup ».

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Car même si les nouveaux champions comptent tout de même l'Argentin Claudio Lopez (ex-Valence, Lazio, 0 titularisation, 0 but cette saison) dans leur effectif, aujourd'hui, c'est une véritable guerre des étoiles que se livrent les mastodontes nord-américains. Les LA Galaxy et les New York Red Bulls plus précisément. Depuis 2005, Donovan, Beckham, Buddle, Abel Xavier, Mathis côté Californien, Djorkaeff, Reyna, Celades, Angel, Marquez et Henry côté New-Yorkais ont été les principales têtes d'affiche des mercatos de ces cinq dernières années. Résultat : hormis le triomphe des Galaxy en 2006, ces deux franchises ne font que jouer les premiers rôles en saison régulière (LA 1er, NY 3e cette année) avant de se faire ridiculiser en playoffs. Un constat qui pourrait encourager davantage ces équipes à poursuivre leur course aux signatures de stars. Mais pour cela il faudra sans doute attendre l'été prochain.

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