La réponse de Nasser Al-Khelaïfi à son inculpation pour corruption

Par Constant Wicherek
2 min.
PSG @Maxppp

Mis en accusation par les autorités suisses ce jeudi, Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain a décidé de contre-attaquer.

Après la défaite du Paris SG contre le Borussia Dortmund, en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions mardi (1-2), le Paris Saint-Germain vit des heures compliquées. Neymar a clairement attaqué le club sur la gestion de sa santé en zone mixte après la rencontre, Thomas Meunier et Thomas Tuchel ont sorti des déclarations assez lunaires toujours après la défaite en Allemagne, et pour ne rien arranger c'est dorénavant le président du club, Nasser Al-Khelaïfi, qui a des ennuis avec la justice suisse.

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Il convient de préciser que l'inculpation de Nasser Al-Khelaïfi par les autorités suisses n'a rien à voir avec le club français qui, rappelons-le, est toujours en lice dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. En effet, le Qatari a été inculpé dans le dossier des obtentions de droits télévisuels pour les Coupe du Monde 2026 et 2030. Il est accusé d'avoir plus ou moins corrompu l'ex-numéro 2 de la fédération internationale de football, Jérôme Valcke, lui aussi mis en accusation. Mais l'ancien tennisman et patron du PSG a décidé de réagir en attaquant les enquêteurs via un communiqué.

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« Je suis satisfait que toutes les accusations de corruption en lien avec les Coupes du monde 2026 et 2030 aient été abandonnées. Même si une seconde accusation demeure, je suis persuadé qu'il sera prouvé qu'elle est sans fondement. Tandis que j'aie coopéré avec toutes les autorités au cours de la procédure judiciaire, l'enquête de trois ans a été caractérisée par des fuites constantes, des informations erronées et un programme apparemment implacable pour salir ma réputation dans les médias - indépendamment des faits et de la notion de procédure régulière. Pour cette raison, j'ai demandé aux autorités suisses compétentes d'ouvrir une enquête pénale sur la conduite de l'enquête. Je me réserve aussi le droit de prendre des mesures contre certains médias qui, pendant trois ans, ont publié à plusieurs reprises des articles non étayés par des faits et hautement nuisibles, souvent basés sur des sources d'origine illégale et - tout à fait remarquable dans certains cas - des documents truqués et fabriqués, pour satisfaire leur narration de ma supposée culpabilité. » », peut-on ainsi lire sur le communiqué fourni à l'Agence France-Presse (AFP) à propos de la première accusation de corruption, abandonnée suite à un accord entre la FIFA et le président du Paris SG. Ce n'est donc pas encore près d'en rester là.

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