Laurent Blanc pose ses conditions pour retrouver un banc

Depuis le célèbre épisode de la remontada, Unai Emery est sans arrêt placé sur la sellette. Une situation qu'a bien connu Laurent Blanc, son prédécesseur sur le banc du Paris Saint-Germain. Libre comme l'air depuis un an et demi, l'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux attend patiemment qu'un nouveau challenge s'offre à lui. Mais pour le moment, celui que l'on surnomme "Le Président" n'a pas encore trouvé chaussure à son pied. Pourtant, son nom revient très souvent quand un banc se libère. Dernièrement, El Pais l'a mentionné parmi les potentiels candidats à la succession d'Eduardo Berizzo au FC Séville.

Sans forcément parler de cette information, Laurent Blanc a réagi au fait qu'il soit toujours cité dans la presse pour reprendre un siège laissé vacant. Pour lui, cela n'a rien d'étonnant puisque "c'est le métier qui veut ça" comme il l'a expliqué lors d'un long entretien accordé à nos confrères de La Provence ce lundi 25 décembre. L'occasion pour l'ancien joueur de Manchester United d'en dire plus sur le genre de projets qui pourrait l'intéresser. Revenir en France où il a connu ses trois expériences sur un banc, à Bordeaux, avec les Bleus puis avec Paris, est-il envisageable ?

Blanc sait ce qu'il veut

«C'est compliqué. Il faut qu'il y ait une proposition concrète en France pour que ce soit pris en compte. Ce n'est pas le cas. Il y a eu des propositions étrangères mais voilà...Et puis je suis quelqu'un d'assez têtu. Je voulais une proposition pour un projet de départ, je voulais une proposition pour un projet de départ, dès le mois de juin. C'est quand même plus légitime de prendre un projet en juin pour le recrutement, pour avoir le temps-si on en a-qu'en plein milieu de la saison à part pour une proposition qui ne peut pas se refuser, dans un club qu'on ne peut pas refuser.» Laurent Blanc ne veut donc pas se lancer en cours de saison. Celui qui se voit reprendre une équipe l'été prochain a ensuite avoué qu'il donnerait sa préférence à une équipe évoluant sur la scène européenne.

«Quand on se dit exigeant, c'est un critère important, au moins une coupe d'Europe. Je le dis en toute tranquillité, si ça se présente tant mieux pour moi et tant mieux pour le club qui me choisira. S'il n'y a pas de club, il faudra peut-être se rendre à l'évidence». Ce qui est certain, c'est que Blanc ne se voit qu'à la tête d'un club à l'avenir. «J'ai été sollicité (pour entraîner une sélection). Oui, pour prendre un projet dans un club. Non, pour reprendre une sélection. Encore moins une sélection d'un autre pays». Voilà qui est clair. Les futurs prétendants de Laurent Blanc, qui a refusé plusieurs offres depuis la fin de son aventure dans la capitale française, savent désormais à quoi s'en tenir.