Le onze de rêve d’Eric Carrière

Du FC Nantes à Lens en passant par Lyon, Eric Carrière a fréquenté les plus belles équipes françaises de la fin de la décennie 90 au début des années 2000. D'une carrière atypique, le milieu de terrain a donc fréquenté des grands noms, qu'il expose aujourd'hui, pour Foot Mercato, dans le cadre d'un onze de rêve. « Une équipe qui jouera à la nantaise, avec un football basé sur le collectif, et non l'individualité », prévient-il d'ailleurs. On n'en attendait pas moins.

• Grégory Coupet : « Parce que c'est un super gardien, c'est un mur. Il a également énormément progressé dans le jeu au pied au cours de sa carrière. Puis il n'a jamais peur, tu peux armer à deux mètres de lui, pas de problème... "vas-y, viens, frappe !" »

• Jean-Marc Chanelet : « Petit côté sentimental, parce qu'on a gagné deux Coupes et le premier titre à Lyon ensemble. Il était capable de faire des allers-retours sans problème. Sans doute le joueur le plus endurant avec lequel j'ai jamais joué. »

• Edmilson : « Joueur brésilien hyper-technique, un vrai joueur. Capacité d'anticipation, très bon dans la relance... Bon, si je le coachais, je lui conseillerais de ne pas prendre de risque, mais il faut que les autres bougent à côté de lui. »

• Nestor Fabbri : « Intellectuellement au-dessus de la moyenne, et esprit compétiteur hors-norme. Des capacités athlétiques qui peuvent être en-dessous de la moyenne, mais sur-compensées par le reste. »

• Sylvain Armand : « On n'a pas joué énormément ensemble, mais Sylvain reflète bien le jeu nantais. »

• Juninho : « Parce que Juninho, c'est tout. C'est un joueur qui avait énormément de possibilités : frappe, technique, vision... Et puis à ce poste-là, devant la défense, c'est là où il a été le meilleur. »

• Seydou Keita : « Je vais mettre du Lensois, quand même ! Seydou, c'est pour la complémentarité avec Juninho, et puis parce que c'est un gros récupérateur qui avait de plus une capacité à aller marquer des buts. Il s'est bien éclaté au Barça par la suite. Gros compétiteur aussi, les mecs qui sont là, ils veulent tous gagner. »

• Frédéric Da Rocha : « J'aurais bien mis Sidney Govou, mais je me dis que j'ai vécu pas mal de matches avec Da Rocha. Il a cette capacité de compenser les efforts des autres, avec une certaine générosité. »

• Eric Carrière : « Tout simplement parce que j'ai envie d'y jouer, dans cette équipe-là. Si c'est seulement pour la regarder, ce n'est pas la peine (rires) ! Et puis, c'est l'une de mes caractéristiques : je préfère encore jouer au football plutôt que d'en parler. Je continue à jouer en salle, quand je pars en vacances, je regarde toujours s'il y a un terrain dans le coin... »

• Florent Malouda : « Un très grand joueur. Grosses capacités athlétiques, capable de faire la différence individuellement, mais avec de grandes valeurs collectives : si le latéral monte, il prend sa place, pas de souci. »

• Viorel Moldovan : « Pour changer, parce que je mets toujours Sonny Anderson. C'est quelqu'un qui avait beaucoup de présence, et qui était en capacité de décrocher, remiser, repartir... Sonny, c'était plus la capacité à prendre le ballon et à y aller tout seul. Sonny était plus fort que Moldovan individuellement, mais collectivement, Viorel a des arguments. »