Le onze de rêve de Sidney Govou

Par Khaled Karouri
3 min.
Hatem Ben Arfa @Maxppp

À 35 ans, Sidney Govou arrive lentement mais sûrement à la fin de sa carrière de footballeur. Encore joueur au niveau amateur du côté du MDA Chasselay, l'ailier droit prépare en parallèle sa reconversion, entre un diplôme d'entraîneur à passer et une émission (La Mi-Temps de Sidney) à animer. Pour Foot Mercato, l'illustre numéro 14 de l'Olympique Lyonnais s'est prêté au jeu du onze de rêve. Une équipe, bien évidemment, à forte consonance lyonnaise.

Sidney Govou : voilà un joueur qui a laissé de bons souvenirs chez les supporters de l'Olympique Lyonnais. Un ailier droit de qualité, un personnage apprécié, un capitaine respecté : le numéro 14 a porté haut les couleurs rhodaniennes, se constituant au passage un palmarès long comme le bras : sept titres de champion de France, six Trophées des Champions, une Coupe de France, et une Coupe de la Ligue. Entre 1999 et 2010, celui que le vestiaire surnommait affectueusement La Gov a arpenté fièrement son couloir droit, exportant même ses services en équipe de France. Et pour Foot Mercato, l'ancien international tricolore a accepté de dévoiler son onze de rêve.

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  • Grégory Coupet : « j'ai joué assez longtemps avec lui à Lyon, on est tous les deux du Puy-en-Velay, donc il y a un lien, quelque chose qui nous tient. Et en plus, c'est un excellent gardien ».

  • Brice Dja Djédjé : « mon poulet, comme je l'appelle, qui joue actuellement à Marseille. Je l'ai côtoyé à Evian, c'est un petit avec qui j'ai énormément parlé à l'époque, et encore aujourd'hui. Je pense qu'il a un grand avenir devant lui s'il arrive à faire les bons choix ».

  • Lilian Thuram : « je n'ai jamais joué en club avec lui, mais je l'ai côtoyé en équipe de France. C'est un personnage, j'aime bien ce genre de personne ».

  • Patrick Müller : « c'est un ancien coéquipier, que j'ai adoré autant humainement qu'en tant que joueur. Il a d'énormes qualités, même si ce n'est pas forcément les qualités que l'on recherche pour un défenseur. Mais pour avoir joué avec lui, c'est l'un des défenseurs les plus techniques que j'ai connu. Mais de la vraie technique, pas des passements de jambes, mais le contrôle-passe il le maîtrise à merveille ».

  • Eric Abidal : « c'est un joueur que j'ai apprécié, j'ai apprécié l'homme aussi. C'est un excellent joueur, il l'a démontré tout au long de sa carrière ».

  • Mahamadou Diarra : « Je mettrais Djilla Diarra. Voilà, Djilla, son nom se suffit à lui-même ».

  • Juninho : « c'est, à mon avis, le plus grand joueur lyonnais, même si je ne connais pas les joueurs lyonnais de toutes les époques. Mais je pense en tout cas qu'il n'en est pas loin, après tout ce qu'il nous a apportés lorsqu'il jouait avec nous. C'était exceptionnel ».

  • Hatem Ben Arfa : « pour moi, c'est un génie. Malheureusement, je pense qu'il n'a pas fait ce qu'il devait faire dans le football. C'est le joueur le plus doué avec qui j'ai eu l'occasion de jouer, beaucoup d'entraîneurs le disent aussi. Malheureusement, le foot ce n'est pas que le fait d'être doué. Il faut le travail, un concours de circonstances positives pour réussir et faire une grande carrière. Je pense qu'il est passé à côté de quelque chose de très, très grand ».

  • Sidney Govou : « à droite, je me mets, parce que j'ai envie de jouer avec tout le monde (rires) ! »

  • Sonny Anderson : « Sonny, c'est encore un pote aujourd'hui, donc c'est un petit clin d’œil ».

  • Karim Benzema : « j'espère que Karim sera un jour Ballon d'Or, parce que c'est son rêve depuis longtemps. Il n'en est pas bien loin aujourd'hui, mais il a le malheur d'avoir deux extraterrestres devant lui. Ça fausse la donne pour toute une génération je pense, tant que les deux seront là ce sera compliqué. Mais aujourd'hui, Karim démontre qu'il est un attaquant de classe mondiale ».

  • L'entraîneur, Paul Le Guen : « c'est simple, je mettrais Paul le Guen, parce que c'est l'entraîneur qui m'a fait comprendre ce que c'était d'être un footballeur de haut niveau. J'arrivais de nulle part, au cours de mes premières années j'étais détaché de tout, et il m'a donné certaines responsabilités, m'a fait comprendre que je pouvais être important dans une équipe. À partir de ce moment-là, j'ai évolué dans ma façon de voir le foot ».

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