Le Top 5 des pires ratés de l’Histoire !

Par Fabien Borne
5 min.
Evaeverson Lemos da Silva Brandão @Maxppp

La semaine dernière, le Top 5 des plus beaux buts refusés vous avait fait réagir et débattre. Place ce vendredi aux plus gros loupés de l'Histoire du foot. Grands moments de solitude garantis !

Ibrahima Bakayoko, Brandão, Matt Moussilou ou encore Peguy Luyindula, la Ligue 1 a été habituée ces dernières années à composer avec ce qu'on appelle dans le jargon des «croqueurs», comprenez, des joueurs qui «bouffent» la feuille de match de par leur maladresse. Mais ne vous méprenez pas non plus, tous les attaquants du monde, même les plus talentueux, ont au moins vécu une fois dans leur carrière un grand moment de solitude. Récemment, Gareth Bale faisait par exemple parler de lui suite à son retentissant doublé à White Hart Line face à l'OL. Un doublé qui avait permis au Gallois de ne pas se faire chatouiller par les médias anglais suite à son occasion immanquable ratée huit minutes avant son premier coup franc de la soirée. Preuve qu'il y a donc une vie après le loupé et que certains ratés passent aussi plus inaperçus que d'autres. Zoom sur cinq des plus gros manqués que l'Histoire du football nous ait offerte.

La suite après cette publicité
  • 5 : Deivid (Flamengo) vs Vasco da Gama, 2012
À lire Bordeaux a tenté le coup Zinédine Zidane

Arrivé aux Girondins de Bordeaux en 2003 avec une réputation de serial buteur, Deivid n'aura marqué que 3 buts sous le maillot du club au scapulaire. Retourné un an plus tard au Brésil, Deivid est certainement le joueur de football sur qui l'on peut trouver sur la toile le plus de vidéos de ratés. Les supporters de Flamengo, dont il a porté le couleurs de 2010 à 2012, ont même réalisé un Top 5 de ses plus gros loupés. Le plus marquant d'entre tous est certainement celui face au Vasco da Gama de l'année dernière. Suite à un caviar de Léo Moura, Deivid n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets avec son pied droit (son bon pied). Ses coéquipiers de l'époque se demandent toujours aujourd'hui comment il a pu rater ça.

La suite après cette publicité
  • 4 : Ilija Sivonjic (Dinamo Zagreb) vs HNK Cibalia, 2009

À l'époque âgé de 22 ans, l'attaquant croate Ilija Sivonjic est le joueur qui était situé le plus proche du but adverse de notre Top 5. À seulement trois centimètres de la ligne de but, Ilija Sivonjic a réussi l'exploit de ne pas faire trembler les filets. Peut-être était-il trop en avance sur le ballon, ou est-il tout simplement maladroit. Une chose est sûre, son raté reste un mystère.

La suite après cette publicité
  • 3 : Arnaldo Vera (Libertad) vs Emelec, 2003

Les buts les plus faciles sont parfois les plus durs. Et ce n'est pas Arnaldo Vera, aujourd'hui âgé de 33 ans, qui dira le contraire. Lors de la victoire 5-1 en Copa Libertadores de son équipe de Libertad, face aux Équatoriens d'Emelec, le gaucher paraguayen fait le plus dur en gagnant son duel face au portier adverse avant d'envoyer sa frappe sur la barre, alors qu'il se trouvait à un mètre du but. On comprend mieux pourquoi le joueur évolue au poste de défenseur central.

La suite après cette publicité

Débuter en équipe nationale à l'âge de 18 ans n'est pas chose aisée. Pour certains, comme le qatarien Fahad Khalfan, cela peut même provoquer une certaine angoisse. C'est la seule explication possible à son raté tout simplement ahurissant lors des Jeux asiatiques de 2010. Un manqué lourd de conséquence d'ailleurs puisque l'Ouzbékistan remportera finalement la rencontre 1-0 après prolongation. À noter enfin que Fahad Khalfan n'a plus rejoué en équipe nationale depuis ce jour-là. Tout sauf un hasard...

  • 1 : Rocky Baptiste (Harrow) vs Waltham Abbey, 2009

Seul joueur amateur de notre sélection, Rocky Baptiste est inconnu en France. À moins que vous fassiez partie des 4 millions de personnes qui ont visionné sur internet son incroyable raté face à Waltham Abbey, surnommé «Le raté du siècle». Un titre qui prend tout son sens quand on revoit l'action du joueur, pourtant meilleur buteur de son équipe à l'époque avec plus de 50 buts marqués en 75 matches joués. Comme quoi...

Auraient également pu figurer dans ce Top 5 :

  • Brandão : pour l'ensemble de son œuvre, mais surtout son incroyable loupé avec l'OM face à l'AC Milan en Ligue des Champions (25/11/09). Seul face au but vide, le Brésilien avait la balle du 2-1 au bout du pied, mais envoya finalement le cuir sur la barre transversale de Dida. L'OM dut se contenter ce soir-là du match nul et laissa le club lombard obtenir son ticket pour le tour suivant. Le début du calvaire marseillais pour Brandão.

  • Fernando Torres : débarqué à Chelsea le 31 janvier 2011, El Niño ne s'est jamais imposé chez les Blues. Et en septembre de la même année, le club londonien s'incline à Old Trafford sur le score de 3-1. Un match qui aurait pu finir à 5-5 si les vingt-deux acteurs n'avaient pas été aussi maladroits. Unique buteur de Chelsea ce jour-là, Fernando Torres manqua l'immanquable à 5 mètres du but mancunien après avoir éliminé De Gea. Mais l'ancien colchonero ne réussit pas à redresser suffisamment sa frappe du pied gauche. De quoi lui valoir une belle réputation de vendangeur outre-Manche.

  • Diego Forlan : avant de devenir la machine à marquer de Villarreal et de l'Atlético Madrid, l'Uruguayen a rongé son frein à Manchester United de 2002 à 2004. Un passage qui n'aura pas marqué les fans des Red Devils, qui se souviennent surtout de la Cachavacha pour son incroyable loupé en 2003, lors d'un match de pré-saison aux États-Unis, face à la Juventus. Après avoir profité d'une grosse bourde du gardien turinois Antonio Chimenti, Forlan se retrouva seul devant le but vide. Mais sa frappe du gauche passa juste à côté. Un raté qui explique peut-être en partie pourquoi l'actuel joueur de l'Internacional Porto Alegre n'a inscrit que huit buts cette saison-là avec United...

  • Ibrahima Bakayoko : enfin, comment ne pas citer le fantasque attaquant ivoirien passé par l'OM de 1999 à 2003. Auteur de 34 buts en 135 matches sous le maillot phocéen, Bakayoko était capable du meilleur comme du pire. Son style atypique devant le but adverse ainsi que ses ratés mémorables face à Guingamp et Sedan, sans parler de son coup franc légendaire envoyé dans les tribunes de la Mosson, en ont fait l'un des attaquants les plus moqués de sa génération, symbole également à l'époque des maux offensifs marseillais.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité