Lionel Messi et ses coéquipiers fracassés en Argentine !

Par Quentin Siebman
2 min.
Argentine Lionel Andrés Messi Cuccittini @Maxppp

L'Argentine n'est pas épargnée par la presse locale après la lourde défaite concédée cette nuit face au Brésil. Lionel Messi, Sergio Agüero, Angel Di Maria... personne n'est épargné !

« Une raclée », « une claque », « une leçon », « une humiliation ». Une chose est sûre, l'équipe d'Argentine a mis toute la presse d'accord, ce jeudi soir. En s'inclinant 3-0 face au Brésil de Neymar, l'Albiceleste a entamé ses chances de participer à la prochaine coupe du Monde en Russie. La bande à Messi a plongé tout un pays dans le désespoir, et les médias locaux ne se privent pas pour tirer à boulets rouges sur une équipe en perdition totale.

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« Qu'y-a-t-il de pire que de subir des “Olé, olé” des Brésiliens, à l'endroit même où ils ont pris 7 buts face à l'Allemagne ? » En une interrogation, Olé donne la mesure de l'humiliation subie par l'équipe d'Edgardo Bauza au Mineirão de Belo Horizonte. Le sélectionneur national est plutôt épargné par l'opinion publique, puisque dans un sondage publié par le média argentin, 45% des internautes rejettent la faute sur les joueurs, contre 39% sur le technicien et 15% sur la fédération, largement critiquée ces derniers mois, notamment par Lionel Messi en personne.

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« On aime Messi, mais si on doit supporter ses amis... »

Les stars de la sélection sont donc dans l’œil du cyclone. Des stars formant « une équipe qui n'en est pas une », un groupe «sans football et sans réaction», selon La Nación. « Une bande de ratés qui a perdu les quatre finales qu'elle a joué », au point de devenir « habitués à perdre » selon un journaliste de Fox. Pour le Diario Jornada, c'est bien simple, il était « impossible de faire pire » que le spectacle proposé hier à Belo Horizonte, et Olé demande non sans ironie « d'appeler les urgences », en Une de son journal. Et personne n'échappe aux critiques, pas même Lionel Messi. Pourtant, en juin dernier, la presse avait fait campagne pour convaincre le capitaine de poursuivre son aventure en sélection, après l'annonce un peu précipitée de sa retraite internationale, quelques minutes après la défaite en finale de Copa América.

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Argentine Lionel Andrés Messi Cuccittini

Mais aujourd'hui, au-delà de ses performances en équipe nationale, c'est son influence dans les choix du sélectionneur qui agace au plus haut point. « Nous aimons Messi, mais si le prix à payer pour sa présence est de supporter encore les Di Maria, Agüero, Higuain, Zabaleta et Romero, je préfère une reconstruction avec un leader plus normal », analyse un journaliste de TyC Sports dans son édito du jour. Vous l'aurez compris, l'Albiceleste se retrouve donc dans le flou le plus total à l'heure de relever l'un des plus grands défis de son histoire moderne : il reste sept matches aux hommes de Bauza pour arracher leur place au Mondial. Mais au-delà de l'urgence comptable, c'est bien son identité que l'Argentine devra retrouver si elle veut espérer voir la Russie en 2018.

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