Montpellier, l'EdF, son image de bad boy : les confessions d'Emir Spahic

Par Guillaume de Saint Sauveur
2 min.
Montpellier Emir Spahić @Maxppp

À deux jours d’un rendez-vous capital avec la Bosnie face à l’équipe de France, Émir Spahic se livre sans concession. Le défenseur du FC Séville revient notamment sur sa belle histoire avec Montpellier et ses différents écarts de conduite.

Le «hooligan », voilà comment de nombreux observateurs du football français ont pu définir Émir Spahic durant ses deux saisons passées dans l’Hexagone. Le défenseur de 31 ans, qui a quitté Montpellier l’été dernier pour découvrir la Liga avec le FC Séville, laissera une image controversée : celle d’un joueur solide, mais trop souvent caractériel. Interrogé par L’Équipe, l’intéressé ne regrette rien et assure avoir agi dans avec réflexion : « Je me suis parfois comporté comme un bad boy, mais toujours dans l’intérêt collectif, car je me donne toujours à cent pour cent. S’il peut y avoir une forme d’excès, c’est pour être utile aux autres. Pas à moi ».

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Ses rapports souvent houleux avec Louis Nicollin, qui avait notamment déclaré qu’il en avait « plein le cul » de Spahic, n’ont pas altéré son profond respect pour le président de Montpellier. Et si les choses ont parfois dégénéré, le Bosnien ne se montre pas rancunier : «Non, je n’en veux à personne. Montpellier, c’est ma famille, un club qui restera dans mon cœur toute ma vie. Et Loulou c’est vraiment un type bien. Je l’ai encore assez souvent au téléphone. Je suis toujours en contact avec beaucoup d’autres personnes de la Paillade ».

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De retour en France mardi soir pour affronter l’équipe de France, l’homme aux 51 sélections affirme que la Bosnie se sent capable réaliser un coup d’éclat face aux Bleus : «Nous sommes devenus plus costauds dans nos têtes et moins sensibles à la mentalité balkanique, un coup tout en haut, un coup tout en bas. On les connait très bien et on a une petite idée derrière la tête. On s’est forgé un capital confiance, et c’est une bonne chose, car on ne sait pas calculer ». Laurent Blanc et ses hommes sont donc prévenus, ils devront se rappeler au bon souvenir d’Émir Spahic mardi soir au Stade de France.

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