Nous avons testé les Adidas F50 Adizero V

Contrôle extérieur, frappe du pied droit enchaîné, 2-1 pour le FC Barcelone. Dimanche soir, vous avez pu apprécier le but de Luis Suarez. Une aubaine pour Adidas qui compte l’Uruguayen parmi ses ambassadeurs et qui a vu ses dernières F50 Adizero être exposées au monde entier. C’est cette paire que nous avons testée grandeur nature (sur terrain synthétique).

En ouvrant la boite, c’est un choc visuel qui nous attend. La couleur flashy de la chaussure ne laisse pas de place à la neutralité. On aime ou on rejette. Mais la nouveauté par rapport à la précédente version intervient après un rapide coup d’œil. Les trois bandes Adidas ne sont plus sur le côté, mais sur le talon, en étant prolongées sur la semelle de la chaussure ainsi que sur la languette. Cela favorise un design plus épuré. Pas une mauvaise idée d’autant que cela ne nuit pas à la visibilité de la marque lorsqu’on regarde jouer les Suarez, Bale ou autre David Silva. On retrouve le motif peau de serpent sur la totalité de la chaussure, avec une dominante rouge et noire. Toutefois, d'autres couleurs sont proposées par Adidas, et vous pouvez également personnaliser votre paire sur le site de l'équipementier allemand.

« C’est vraiment donner un nouveau branding à cette chaussure, pour avoir un look plus épuré que par le passé. C’est également donner une place importante au côté graphisme sur la chaussure. D’un point de vue visuel, c’est marquant. C’est le clin d’oeil, quand tu vas aussi vite, l’adversaire ne peut que voir les 3 bandes à l’arrière de la chaussure ! », assure-t-on du côté d’Adidas, qui s’explique aussi sur le choix des couleurs.« Ce sont des chaussures avec un design agressif et flashy. Ce ne sont pas des chaussures lambda, elles sont très visibles, d’où la campagne de communication second degré ».

Excellent confort et nouveaux crampons

Question confort, la nouvelle F50 est une réussite. Certains modèles s’avèrent douloureux pour des joueurs aux pieds assez larges. Pas de problème de ce côté-là avec l’Adizero FG, avec une tige légère et le fameux cuir synthétique Hybridtouch. Une fois chaussé, on ne ressent aucune gêne liée à la première utilisation et la texture Dribbletex permet un contrôle impeccable du ballon. Cependant, on peut remarquer un défaut sur certains appuis, où la chaussure bâille au niveau de la cheville.

La plus grande nouveauté intervient avec les crampons, dont la nouvelle configuration assure une meilleure accroche. « On a complètement changé la semelle. C’est une volonté de notre part pour donner plus de vitesse, pour plus d’explosivité dans les changements de direction, en ayant une traction optimale sur tout type de terrain », explique Adidas. « C’est vrai que le placement des crampons, sur l’avant de la chaussure, rappelle les chaussures à pointes d’athlétisme. » La pratique rejoint la théorie : on se sent parfaitement tenu sur les appuis et particulièrement vif au moment de lancer une accélération.

Plus de vitesse grâce à de meilleurs appuis donc, et pourtant, la chaussure a pris du poids par rapport à sa version précédente : 190 grammes contre 150. Adidas a sacrifié quelques grammes au profit de la technologie de sa F50. Bien sûr, elle reste parmi les plus légères du marché et on ne sent pas une grande différence une fois chaussée. « C’est une volonté de stabilité par rapport à la précédente, mais aussi de la technologie. On ne parle que de quelques grammes, qui ne gênent pas les footballeurs, professionnels et amateurs ». Le lifting visuel et la nouvelle configuration des crampons restent donc les nouveautés majeures de ce modèle, déjà utilisé par de nombreuses stars du football.

Découvrez la gamme des Adizero (à partir de 50 euros) sur le site d'Adidas.