Où en est l'Indian Super League à mi-parcours ?

Par La Rédaction FM
2 min.
Alessandro Del Piero n'a pas perdu la main @Maxppp

Alors que le nouveau championnat indien arrivera demain à la moitié de sa première édition, ou en est la fameuse Indian Super League ?

C'est le 12 octobre dernier que l'Indian Super League était officiellement lancée. Alors qu'un championnat confidentiel et précaire existait déjà dans le sous-continent indien, les forces vives du football local, et notamment la fédération All India, s'alliaient à un partenaire marketing nommé IMG-Reliance pour offrir un coup de jeune au ballon rond dans la région. Un système de draft calqué sur le modèle américain tel qu'il peut exister en NBA était mis en place pour que chacune des formations s'offre une ancienne gloire en guise de porte-étendard. De jolis noms sautent le pas, et voici Alessandro Del Piero, Nicolas Anelka, Marco Materazzi ou encore Robert Pirès lancés dans l'aventure.

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Autre originalité, une seule et unique rencontre se déroule chaque jour pour favoriser l'exposition médiatique à travers le monde, de telle sorte que nous approchons désormais de la moitié des 56 journées de championnat. Du point de vue populaire, l'opération ressemble à un succès à mi-parcours. Les stades indiens ont ainsi attiré près de 650.000 spectateurs au fil des 27 rencontres qui ont d'ores et déjà eu lieu, soit une moyenne frisant les 24.000 spectateurs pour chacune des rencontres (contre 21.771 en Ligue 1 en 130 matches). Le match mettant aux prises le FC Pune City (2e) et le Chennaiyin FC (1er) mardi à 19h (13h30 heure française) sonnera la mi-temps de cette belle aventure.

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Pour Raphaël Romey, ancien joueur de Ligue 2, le niveau de jeu est même surprenant, comme il l'a confié à L’Équipe : Il est meilleur qu’attendu. L'apport des étrangers est un vrai plus mais la règle qui limite leur nombre à six sur le terrain freine la qualité de jeu. On retrouve ainsi Nicolas Anelka et David Trezeguet dans le classement des meilleurs buteurs avec deux unités chacun au compteur. Mais pour Robert Pirès, il reste encore beaucoup à faire pour confirmer : «Le championnat est serré, tout le monde peut battre tout le monde, il y a des surprises sans arrêt. Le niveau des joueurs indiens est très disparate. Certains pourraient presque être incorporés à un groupe de Ligue 2, d'autres n'ont même pas le niveau DH», a-t-il déclaré à L’Équipe. Prochaine étape pour l'ISL ? Le début des play-offs le 13 décembre prochain avant la grande finale prévue pour le 20 décembre. De quoi offrir une belle visibilité à l'événement en pleines fêtes de fin d'année.

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