Pierre Ménès : « Il y a des moments dans FIFA 17 où on peut un peu se laisser aller quand on parle de certains joueurs »

Par Sébastien DENIS
3 min.
Pierre Ménès nouvelle voix de FIFA 17 @Maxppp

À quelques jours de la sortie de FIFA 17, nous sommes partis à la rencontre du tandem Pierre Ménès-Hervé Mathoux qui fera les commentaires dans le jeu de foot le plus attendu de la rentrée. Les deux hommes nous ont confié quelques anecdotes sur les coulisses de l'enregistrement des voix. Morceaux choisis.

Après plusieurs années de bons et loyaux services passées aux côtés de Hervé Mathoux pour être l’une des voix de FIFA 17, Franck Sauzée a raccroché le micro au profit de Pierre Ménès. Le consultant vedette de Canal + retrouve son acolyte du Canal Football Club. Pierre Ménès et Hervé Mathoux nous ont donné rendez-vous dans un appartement cossu de Saint-Cloud. Comment Pierre Ménès s’est-il retrouvé à faire la voix de FIFA 17 ? Il nous l’explique très simplement. « C’est Antoine Cohet, le directeur marketing France d’Electronic Arts qui m’a demandé, il y a un an, si je connaissais quelqu’un pour faire la voix de FIFA 17 car EA souhaitait apporter un peu de nouveauté puisque le jeu allait changer radicalement. Je lui ai répondu : "oui, moi". Recréer le duo du CFC me paraissait être une bonne idée. Ensuite, cela a suivi le processus long et logique et voilà. »

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Pierre Ménès en a bavé rapporte Hervé Mathoux, qui lui avait pourtant bien expliqué les spécificités de ce travail. « J’ai expliqué en amont à Pierre que c’était un vrai travail, qu’il allait passer des heures et des heures avec moi dans un studio durant plusieurs semaines et que ça allait être long et douloureux. Il a dit oui et finalement je pense qu’il n’imaginait pas que ce soit aussi fastidieux. » Pierre Ménès ne peut pas le contredire, insistant sur le côté compliqué et particulier de l’exercice. « Fastidieux est un bon terme. C’est très long. Au bout d’une heure, tu as la bouche sèche, il faut boire beaucoup. C’est beaucoup plus difficile et on est content quand on a le résultat fini. »

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L'importance d'apporter sa petite touche personnelle

Pour Pierre Ménès, il était important d’apporter sa touche personnelle. Les fans du journaliste ne seront donc pas déçus et retrouveront le ton habituel du CFC. « Moi qui joue beaucoup, il y avait des phrases qui pour moi revenaient trop souvent, ce n’est pas le fait de Franck, c’est dans l’algorithme du jeu. Et quand elles sont revenues lors de l’enregistrement et que je les ai vues devant les yeux, j’ai pu les changer. Faire que les gens à l’oreille aient quelque chose de nouveau. Après dans le jeu, il y a des moments où on peut un peu se laisser aller quand on parle de certains joueurs. On peut mettre des petites touches personnelles, émettre un avis personnel sur le rendement des uns et des autres. Par exemple, quand je dis qu’Agüero est un bon joueur mais qu’il est souvent blessé, ou qu'Özil a un talent incroyable mais qu’il est trop intermittent. »

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L’improvisation reste toutefois limitée comme l’explique Hervé Mathoux, donnant un exemple concret avec Edinson Cavani. « Tu ne pas te permettre de massacrer un joueur, car nous sommes dans un football virtuel. Par exemple, Edinson Cavani peut cadrer 100 % de ses tirs dans le jeu. ». « Non », coupe malicieusement Ménès, toujours aussi acerbe envers El Matador : « Il ne peut pas, le jeu est réaliste. » Que ce soit au niveau de la technologie Frosbite, du mode The Journey, des modifications apportées au gameplay où à l’intégration de Pierre Ménès dans les commentaires, FIFA 17 semble vraiment vouloir s’installer comme une nouvelle référence. Quant aux deux hommes, ils trépignent d’impatience à l’idée de connaitre le rendu final de leur association même si comme le concède bien volontiers Pierre Ménès : « Les voix, c’est important, mais le principal dans FIFA, ça reste le jeu. »

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