Quand Laurent Blanc ne suscite pas l'enthousiasme sur le mercato

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Laurent Blanc @Maxppp

L'ancien coach du Paris Saint-Germain veut retrouver un banc, surtout à l'étranger. Mais aujourd'hui, il n'a toujours pas repris du service. Et visiblement, le Cévenol est encore loin de jouir d'une réputation qui dépasse les frontières.

Débarqué du Paris Saint-Germain l'été dernier, Laurent Blanc souhaite plus que jamais reprendre du service. «Laurent veut reprendre absolument son métier. Pour l’instant, on n’a pas eu de projet intéressant. On est toujours dans la recherche», confirmait d'ailleurs son agent Jean-Pierre Bernès récemment sur RMC. Mais depuis, le Cévenol n'a toujours pas retrouvé un banc de touche. Pourtant, l'ancien coach des Rouge-et-Bleu affiche une carte de visite loin d'être vierge de tout trophée (4 titres de champion de France, 2 coupes de France, 4 coupes de la Ligue). Un fait qui a de quoi interpeller.

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Car cet été, nombreux ont été les formations de renom à changer d'entraîneur (AS Roma, Inter Milan, FC Barcelone, FC Séville, FC Valence, Borussia Dortmund). Mais à chaque fois, toutes ces équipes ont choisi des techniciens dont le CV est loin d'être infiniment supérieur à celui du Français. Pourquoi alors Blanc n'a-t-il toujours pas retrouvé de club alors que les pistes citées ci-dessus étaient loin d'être sans intérêt ? Pour tenter de mieux comprendre, nous sommes allés poser la question en Allemagne ainsi qu'en Espagne. Et visiblement, malgré ses faits d'armes au Paris Saint-Germain, Laurent Blanc ne jouit pas encore d'une solide réputation à l'étranger.

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Blanc ne fait pas l'unanimité à l'étranger

«Blanc a été un excellent joueur, mais il n'est pas perçu comme un grand entraîneur ici en Allemagne. Il n'a quasiment jamais été cité comme postulant pour un poste en Bundesliga. Et puis il n'a jamais rien gagné en-dehors de la Ligue 1», nous a indiqué Matthias Rudolph, journaliste à Fussballtransfers. Une version que l'on pourrait contredire avec la nomination du Hollandais Peter Bosz à la tête du Borussia Dortmund. Un coach qui est certes allé jusqu'en finale de l'Europa League, mais qui n'a jamais brillé en Ligue des Champions par exemple. «Bosz a été une surprise, mais tout le monde a dit qu'il était capable de travailler avec de jeunes talents et le BVB regorge de jeunes promesses. Je pense que le BVB recherchait davantage ce genre d'entraîneur que Blanc. Et puis il doit être plus cher que Bosz», explique son confrère Remo Schatz.

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Enfin, s'il possède une certaine cote en Espagne où des écuries telles que le Betis Séville ou Las Palmas le courtisaient, Blanc semble en revanche payer un caractère jugé trop tendre pour prendre les rênes des cadors de la Liga. «C'est un coach qui parie sur du beau jeu et qui a une bonne image depuis son passage à Bordeaux. Mais le fait de ne pas pouvoir gagner la Ligue des Champions est un handicap, car nous considérons que la Ligue 1 est plus qu'accessible pour le PSG, même si depuis qu'Emery y est, ce n'est pas vraiment le cas. Il lui manque de la personnalité pour gérer les stars. Avec ce qu'il s'est passé avec Aurier, ça donne l'impression qu'il ne tient pas son vestiaire», nous a indiqué Ivan Vargas, journaliste à Fichajes.com. Bref, en attendant la fin du mercato, Laurent Blanc risque de devoir patienter encore un peu avant de pouvoir prendre les rênes d'un grand d'Europe.

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