Rencontre avec ces Français du bout du monde : Youness Bengelloun

Par Khaled Karouri
3 min.
Youness Bengelloun à l'assaut de l'Inde @Maxppp

L'Indian Super League suscite la curiosité, elle qui a su convaincre bien des joueurs de répondre favorablement à ce challenge. Le Français Youness Bengelloun, qui a relevé lui aussi ce défi, revient sr son choix de carrière.

C'est le championnat qui fait sensation ces dernières semaines. L'Indian Super League fait parler d'elle, parvenant à convaincre d'illustres gloires du football de tenter l'aventure. De Robert Pirès à Nicolas Anelka en passant par Fredrik Ljungberg ou bien encore Alessandro Del Piero : tous ont accepté de relever ce défi. Un autre français, Youness Bengelloun, a répondu aux sirènes indiennes. Formé au PSG, ayant même intégré l'effectif professionnel au cours de la saison 2001-2002, l'homme d'origine marocaine et sénégalaise raconte son arrivée au sein de cette ligue :

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« Cet été, j'ai choisi l'option de retrouver un club en France, en National ou en Ligue 2, ou de repartir à l'étranger. En juin et juillet, je n'ai pas eu de propositions intéressantes, quand j'ai été contacté début août par Bruno Satin, agent de joueurs, pour me proposer ce nouveau challenge. Je sais qu'avec Bruno, tout est toujours très clair et bien organisé. Je lui ai dit que j'étais intéressé par cette nouvelle aventure. Ayant déjà évolué dans 5 pays différents (Suisse, Espagne, Grèce, Chypre et Bulgarie), je n'ai pas hésité un instant ». Et si le défenseur central n'a pas tergiversé, c'est qu'il est convaincu que ce championnat a un avenir à long terme.

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L'Indian Super League, cet alléchant défi

« L'Inde est un pays d'avenir car il a un gros potentiel. C'est un pays de plus d'un milliard de personnes. Les gens aiment le sport. Ce sont des passionnés de sport. Le cricket est le sport numéro 1. Le football est en plein développement. Je pense que l'Indian Super League va faire un grand buzz dans ce pays. C'est le défi le plus dépaysant que j'ai eu. Venir jouer de l'autre côté du monde, en Asie, c'est quelque chose de spécial. J'ai tout de suite été très excité et emballé par ce projet. C'est une Super League qui a lieu entre 8 équipes avec des stars et d'autres joueurs étrangers. C'est assez incroyable de pouvoir se préparer à jouer contre d'autres équipes avec Del Piero, Anelka, Trezeguet et compagnie ». Reste à s'adapter à ce nouveau championnat : « Il va falloir s'adapter en très peu de temps aux conditions climatiques : la chaleur, l'humidité. Le championnat démarre pour nous le 15 octobre. Nous avons commencé les entraînements sur place avec les joueurs locaux qui composent l'effectif depuis le 18 septembre. C'est un honneur et un privilège que de faire partie des pionniers de ce nouveau championnat ».

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Une aventure qui s'annonce passionnante, pour un joueur de 31 ans qui, il l'avoue en toute sincérité, ne connaissait pas grand-chose de ce pays et de la ville de Goa, dont il défendra les couleurs : « Pour être honnête, je ne connaissais pas grand-chose de l'Inde à part Ghandi, le Taj Mahal, la cuisine indienne dans les restaurants en France et le film Slumdog Millionnaire (rires). Goa, je ne connaissais pas du tout. Maintenant, depuis que j'ai signé dans ce club, je me suis intéressé à Goa. Mes proches aussi m'en parlent. Un film de Matt Damon a été tourné à Goa (Jason Bourne, Ndlr) Goa est un endroit magnifique, il fait beau et chaud toute l'année. C'est au bord de la mer. Depuis que je suis arrivé, je peux vous dire que c'est un bel endroit ». Sous les ordres de Zico, entraîneur du club, Bengelloun formera une chanière centrale tricolore en compagnie de Grégory Arnolin, en compagnie aussi du champion du monde 1998 Robert Pirès : « Je suis très fier de jouer aux côtés de Robert Pirès. C'est un joueur fantastique, une star mondiale. Et le plus important c'est qu'il est un super mec, cool, bon vivant et simple. Il est très demandé ici pour des photos ou des interviews, il répond aux sollicitations avec beaucoup de simplicité. J'espère que nous allons avoir les meilleurs résultats possibles. Et pourquoi pas gagner l'Indian Super League comme le dit Zico, le Pelé blanc, notre coach ». Ambition quand tu nous tiens !

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