Rennes : Kembo tente de justifier son départ

Par Khaled Karouri
2 min.
Stade Rennais FC Jirès Kembo-Ekoko @Maxppp

Certains supporters du Stade Rennais l'ont en travers de la gorge. À tout juste 24 ans, Jirès Kembo-Ekoko a décidé de quitter la Bretagne pour prendre la direction des Émirats Arabes Unis et du club d'Al Ain. Un choix que le joueur explique sur le site officiel de Rennes.

« On a perdu un profil, il mettait le feu. On perd un talent et les talents ne courent pas les rues. Je pense à 24 ans que ce n’est pas un choix sportif judicieux ». Interrogé le 31 août dernier à propos du départ de son ailier Jirès Kembo-Ekoko, Frédéric Antonetti ne pouvait cacher sa déception. Alors que le joueur était en discussions avec le Stade Rennais pour une éventuelle prolongation de contrat, c'est finalement à Al Aïn qu'il pose ses valises. Un choix qui fait jaser, notamment du côté des supporters.

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Muet jusque-là, l'international Espoirs français d'origine congolaise s'est enfin décidé à sortir du silence. Interrogé sur le site officiel des pensionnaires du Stade de la Route de Lorient, le natif de Kinshasa avoue comprendre le point de vue des fans : « Oui je peux le comprendre. On ne va pas se mentir l’aspect financier est important. Mais dans nos carrières, on est amené à faire des choix. Il y a eu des discussions avec le Stade Rennais qui avait bien avancées. Maintenant, cela ne s’est pas fait. C’est mon choix et je l’assume ».

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Assumant sa décision, le joueur va de l'avant mais n'oublie pas pour autant de remercier tout le monde au club : « Je réalise petit à petit que je pars. Cela me fait bizarre (ému). Le grand regret que j’ai, c’est de ne pas avoir pu dire au revoir aux supporters. Je suis ici chez moi et partir comme ça, un peu comme un voleur, ce n’est pas mon style. Le Stade Rennais m’a beaucoup donné et j’ai été très heureux de porter ce maillot. Je voudrais remercier beaucoup de personnes au club comme M. Rampillon, M. Dréossi le coach Bizeul (NDLR : désormais entraineur adjoint à Valenciennes), Laurent Huard qui m’a beaucoup aidé ainsi que tout le personnel administratif, le staff technique et médical. Je n’oublie pas non plus Jean Marie de Zerbi et le coach Antonetti. Cela n’a pas toujours été facile, mais je pense que c’est un coach qui m’a fait confiance et je voudrais le remercier ». Reste à savoir si les supporters lui pardonneront ce choix.

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