Rubin Kazan : Ansaldi ou quand le rêve russe se transforme en cauchemar

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Lyonnais Cristian Daniel Ansaldi @Maxppp

Ces dernières années, la Russie s’impose comme une nouvelle place forte du football européen, grâce à la puissance financière de certains de ses clubs comme le Zenit Saint-Pétersbourg. Tous ne partagent pas forcément le même sentiment. Le témoignage poignant de Cristian Ansaldi, défenseur international argentin du Rubin Kazan, le prouve aisément.

Avec la Grèce, la Russie est devenue le nouvel Eldorado des footballeurs européens. De nombreuses stars sont ainsi parties rejoindre la Premier Liga ces derniers mois. On pense notamment à Bruno Alves (Zenit), Kevin Kuranyi (Dynamo Moscou), Obafemi Martins (Rubin Kazan) et bien d’autres. Alléchées par les millions des formations russes, ces vedettes ont choisi de rejoindre cette puissance émergente du football européen. Mais si certaines gloires arrivent, d’autres rêvent de partir. C’est notamment le cas de Cristian Ansaldi (24 ans).

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Révélé la saison passée après le parcours de son club, le Rubin Kazan, en Ligue des Champions, le latéral gauche international argentin (1 sélection) souhaite à tout prix changer d’air, comme il l’a confié au quotidien sportif espagnol Sport. « Chaque jour, je me demande pourquoi je suis encore là et je ne trouve pas de réponse. Cela fait trois saisons que je suis ici et je voudrais vraiment partir. On a cité des équipes intéressantes pour un transfert, mais le Rubin demandait trop d’argent », a-t-il expliqué avant de préciser encore un peu plus ses envies d’ailleurs.

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« C’est un privilège de se mesurer au Barça. (…) Tout ce que je pourrai bien faire contre une équipe aussi forte que le Barça (2e journée de Ligue des Champions mercredi) va avoir d’énormes répercussions et je sais que je joue beaucoup. (…) L’Espagne est le pays qui ressemble le plus à l’Argentine (…). J’envie sainement Alejandro Dominguez (Ndlr, un ancien coéquipier parti au FC Valence l’hiver dernier) », a-t-il expliqué en toute franchise.

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Loin de l’idée que la Russie est la nouvelle destination à la mode, Cristian Ansaldi nous ramène à la réalité. Après pratiquement trois saisons passées au Tsentralni, l’Albiceleste n’en peut tout simplement plus. Il compte sur la Champions' League et son duel face au FC Barcelone de son ami Lionel Messi pour rapidement attirer l’attention d’une formation d’Europe occidentale, histoire d’en finir avec son mal-être. À bon entendeur.

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