Sepp Blatter et Michel Platini suspendus !

Hier soir, la BBC lançait un pavé dans la mare en affirmant que le président de la FIFA Sepp Blatter et son homologue de l'UEFA, Michel Platini, risquaient une lourde suspension de 90 jours. Une possible sanction envisagée suite à une enquête en interne ouverte pour des soupçons portant sur un paiement reçu par l'ancien international tricolore de la part de la FIFA pour une mission réalisée au sein de l'instance dirigeante du football mondial. Une rumeur face à laquelle Platini avait répondu en publiant un communiqué sur le site officiel de l'UEFA.

« Depuis hier soir, des informations prêtent à la chambre d’instruction de la commission d’éthique de la FIFA l’intention de recommander à sa chambre de jugement qu’elle prononce à mon encontre une suspension de quatre-vingt-dix jours. La portée de cette information est d’une incontestable gravité ; elle l’est d’autant plus qu’elle émane apparemment d’une source officielle de la FIFA, alors même que la commission d’éthique, censée agir en toute indépendance, n’a pas encore rendu sa décision. Insidieuse dans sa nature et inacceptable dans son procédé, cette fuite délibérée vise ni plus ni moins à porter atteinte à mon image. Au cours des dernières semaines, j’ai souligné ma disposition à collaborer pleinement avec les autorités en charge des différentes enquêtes, dans le respect des règles de procédure les plus strictes. La FIFA les a quant à elle clairement bafouées. »

Mais visiblement, cela n'a pas suffi à convaincre le comité d'éthique de la FIFA. La FIFA annonce en effet que le Français et Blatter ont tous les deux vu leur suspension de 90 jours être confirmée, tout comme Jérôme Valcke qui écope de la même punition. Mais ce n'est pas tout puisqu'elle ,ajoute que l'ex-vice-président de la FIFA (entre 1994 et 2011) Chung Mong-joon a lui été suspendu six ans ! Des peines qui portent un sérieux coup au Sud-Coréen ainsi qu'à Michel Platini, tous les deux candidats déclarés à la présidence de la FIFA. Reste maintenant à savoir s'ils feront appel, et surtout si les dates des dépôts de candidature (26 octobre) et de l'élection présidentielle (26 février) seront maintenues ou non.