Shanghai : le nouveau paradis financier de Nicolas Anelka au coeur d'une affaire de corruption

Nicolas Anelka et Jean Tigana n’avaient certainement pas prévu ça en débarquant à Shanghai Shenhua cet hiver. Selon The Sun, le club chinois aurait dépensé pas moins de 600 000€ afin de soudoyer des arbitres ces dernières années et deux d’entre eux ont déjà reconnu avoir touché de cet argent avant une rencontre. Un scandale de poids, qui fait déjà beaucoup de bruit en Asie.

Une enquête a donc récemment été ouverte, et ce nouvel eldorado chinois pourrait rapidement prendre des allures d’enfer pour Nicolas Anelka puisque le risque de relégation en guise de sanction est bien réel. Le club de Chengdu Blades, accusé des mêmes faits en 2010, avait d’ailleurs payé le prix fort en étant condamné à verser un gros chèque à la fédération chinoise en plus d’être contraint d’évoluer en division inférieure pendant un an.

Cette menace qui pèse au-dessus du football chinois est un véritable point noir à la croissance du sport dans ce pays et prend des allures de caillou dans un mécanisme préparé à accueillir de plus en plus de grands noms européens, à l’image de la MLS ou de la Russie. La piste menant à Michael Ballack (Bayer Leverkusen), censé rejoindre les deux Français à Shanghai, prend donc un soudain coup de froid. Quelle que soit la décision rendue, Nicolas Anelka touchera bien ses 240 000 € par semaine. Mais l’ancien Londonien n’avait probablement pas prévu une entrée en matière aussi délicate en Asie.