Un international français exilé se rappelle au bon souvenir de la L1

Cinq apparitions en Super League. Voilà à quoi se résume la saison 2009/10 de Camel Meriem (30 ans). Sans club de juin 2009 à février 2010, le milieu offensif avait lancé plusieurs appels du pied pour rester en Ligue 1. Le RC Lens et l'AS Saint-Étienne s'étaient penchés sur lui, sans plus s'appesantir sur cette piste. Du coup, pour continuer à jouer à un niveau compétitif, le natif d'Audincourt est parti en Grèce du côté de l'Aris Salonique. Une finale de Coupe perdue face au Panathinaïkos de Djibril Cissé et une cinquième place plus tard, l'ancien Sochalien est revenu sur son choix de carrière dans les colonnes du quotidien algérien Le Buteur.

« Le plus important pour moi en venant ici était de vite retrouver mon vrai niveau et jouer tout simplement au foot. J’ai débarqué à Salonique au mois de février dernier, après avoir passé la moitié de la saison sans club. Je peux vous dire que tout se passe bien pour moi ici. Je m’y plais beaucoup et je prends beaucoup de plaisir à jouer. Je ne vous cache pas que je me suis vite adapté ici. (...) En Grèce, on voit du beau jeu et on assiste souvent à des rencontres spectaculaires. Si j’ai choisi l’Aris, c’est parce que j’avais envie de jouer. Lorsque l’opportunité de venir ici s’est présentée, je ne l’ai pas ratée, car je ne voulais pas perdre encore plus de temps. Ajouter à cela l’entraîneur Hector Cuper qui est quelqu’un d’assez réputé et je voulais vraiment travailler sous sa coupe », a-t-il expliqué.

S'il paraît heureux de sa nouvelle vie à Salonique, l'ex-Marseillais a tout de même laissé planer le doute quant à son avenir. « Il faut savoir qu’il me reste encore un an de contrat avec l’Aris. En principe, je resterai, mais ce n’est pas encore certain à 100% », a-t-il expliqué, comme pour rappeler à des écuries plus huppées qu'il restait ouvert à toutes propositions. Outre le mercato, Meriem a également abordé le chapitre Coupe du monde. Il s'est laissé aller à des déclarations assez étonnantes. «Dans ce cas-là (si les règlements de la FIFA changeaient, Ndlr), bien sûr que je jouerais pour l’Algérie », a-t-il indiqué lui qui compte 3 sélections en équipe de France A. Nul n'est prophète en son pays...