Di Maria le "Gaalactique"...

Pour sa première à Old Trafford, Angel Di Maria n'a pas déçu, lui qui avait déjà été séduisant il y a deux semaines à Burnley pour ses grands débuts sous le maillot mancunien. Buteur sur coup franc, puis passeur pour Mata, l'ancien Madrilène a été omniprésent lors du succès (4-0) de MU face à QPR. Forcément, ce dernier fait la Une des tabloïds anglais, eux qui saluent le «retour aux affaires» des Red Devils mais surtout la prestation «gaalactique» de l'Argentin.

... doit encore progresser !

Vivement critiqué depuis le début de saison, notamment pour ses choix tactiques, Louis Van Gaal s'est offert de son côté un bon bol d'air. Surtout que le Néerlandais a abandonné son 3-5-2, qui ne marchait pas, pour un 4-4-2 plus commun et visiblement plus efficace. Et si en conférence de presse d'après-match, le Néerlandais a confié que la saison de MU était enfin lancée, il a tenu à calmer l'euphorie ambiante entourant la performance de Di Maria : «Quand vous marqué le premier but et que vous êtes ensuite impliqué sur les trois autres, vous ne pouvez pas avoir fait un mauvais match. Mais il a perdu énormément de ballons inutilement, donc il faut qu'on s'améliore, Di Maria aussi. Sa sortie ? Il va bien, mais il a eu des crampes. Normalement, vous devez jouer 90 minutes sans crampe, mais cela est aussi bon signe. Ça prouve qu'il a tout donné.» Ou comment féliciter son joueur tout en le gardant concentré pour les échéances à venir.

Le coup de génie de Ménez, la "crise" du Real Madrid

Dans le reste de l'actualité européenne, La Gazzetta dello Sport salue le coup de génie de Jérémy Ménez lors du match complètement fou remporté par l'AC Milan à Parme (5-4). En Espagne, si la presse madrilène fait ses gros titres avec la victoire de Contador dans la Vuelta, les quotidiens catalans se régalent surtout de voir le Real Madrid en si grande difficulté en ce début de saison. Le quotidien Mundo Deportivo ose même tapisser sa Une du mot «crise», alors que son concurrent Sport révèle que la Maison Blanche n'avait plus accusé un retard de six points sur le Barça après trois journées depuis 30 ans. Les sifflets essuyés par Florentino Pérez et Iker Casillas face à l'Atlético, ainsi que les choix contestés de Carlo Ancelotti et les supposées envies de départ de CR7 donnent du grain à moudre à la presse catalane. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, surtout en Espagne.