WAG de… Bacary Sagna : « Paris ? Ce n’est pas très loin de la famille, mais… »

Par Fabien Borne
7 min.
Arsenal FC Bacary Sagna @Maxppp

Alors que Bacary Sagna n'a toujours pas prolongé son contrat avec Arsenal, qui expire en juin 2014, Foot Mercato est parti à la rencontre de Madame Sagna, qui a émerveillé notre récente équipe-type des WAGs grâce à sa manière très gracieuse de porter le maillot des Gunners. Rencontre.

Foot Mercato : Bonjour Ludivine, tout d’abord, peux-tu te présenter aux lecteurs de Foot Mercato qui n’auraient pas le plaisir de te connaître ?

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Ludivine Sagna : Bonjour à tous. Donc moi c’est Ludivine, je suis en couple avec Bacary Sagna depuis 7 ans. Ça fait 3 ans que nous sommes mariés, nous avons deux enfants de 4 et 2 ans (Elias et Kais). Je suis modèle depuis 4 ans, principalement à Londres même s’il m’arrive parfois de travailler en France. Et j’ai 24 ans.

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FM : Tu es donc une petite jeunette par rapport à Bacary, qui a 30 ans...

LS : Et oui. D'ailleurs quand je suis partie à Londres, je n'avais que 18 ans. Ça a été le grand changement. J’ai eu mon BAC et après je suis parti direct avec "Bac" (rires).

FM : Comment vous-êtes-vous rencontrés avec "Bac" ?

LS : Ça fait 10 ans qu’on se connaît. J’avais 14 ans quand je l’ai rencontré, mais au départ nous étions juste amis. On se connaissait car mon frère faisait du foot, Bacary n’était pas encore professionnel à cette époque-là. On vient d’une petite ville (Bacary est né à Sens, une petite commune proche d’Auxerre, où est née Ludivine). On s’est ensuite revu trois ans plus tard, quand j’avais 17 ans, et là on s’est mis ensemble.

FM : Du coup, quand tu entends les gens dire que les femmes de footballeurs sont toutes intéressées par l’argent, ça te fait sourire ou au contraire ça t’énerve ?

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LS : Ça ne me fait ni chaud ni froid, parce qu’on ne pourra jamais empêcher les gens de parler ou de se cacher derrière un ordinateur. Et puis les gens ont le droit de penser ce qu’ils veulent, nous on connaît la nature de notre relation. C’est vrai qu’un footballeur avec un modèle, ça peut faire cliché, mais dans notre cas, ce n'est pas du tout ça, on s’est connu très jeunes. Après, on ne peut pas empêcher les gens de parler, c’est comme ça.

«Une photo avec le nouveau maillot d'Arsenal ? C'est prévu !»

FM : Tu as commencé ta carrière de modèle en Angleterre. Penses-tu que ta relation avec Bacary t’a aidé à entrer dans ce milieu ?

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LS : Pas du tout. En fait, quand je suis arrivé à Londres, j’avais deux choix : soit continuer mes études par correspondance, soit faire autre chose. J’ai choisi la deuxième option. Je suis donc allée frapper à la porte des agences, j’ai donné mon portfolio et mes photos et ça a marché. C’est comme ça que ça s’est fait, mais je ne suis pas du tout passée par "Bac". À l’époque où j’ai commencé, nous n’étions même pas mariés et je ne portais pas encore son nom.

FM : En Angleterre, il y a un gros business autour des WAGs. Comment le vis-tu au quotidien, plutôt comme un stress ou plutôt comme un moyen de développer ta notoriété ?

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LS : Non je ne suis pas du tout stressée par ça. Je peux sortir dans la rue sans aucun problème. Après on connaît les endroits où il faut aller pour être photographié, mais si on ne veut pas l’être, on ne l’est pas. Si on veut préserver sa vie privée, on peut la cacher.

FM : Dans la rue, comment ça se passe d'ailleurs quand tu te balades avec Bacary, qui ne doit pas passer inaperçu avec ses tresses ?

LS : C'est vrai qu'on ne peut pas le louper (rires). Plus sérieusement, les gens viennent vers nous, ça fait partie du jeu, mais ils sont super gentils, ils viennent prendre des photos, des autographes. Tout se passe bien.

FM : Même avec les supporters de Chelsea ?

LS : Oui, honnêtement ça va. Après, il y a des lourds de partout mais dans l’ensemble tout le monde est cool avec nous.

FM : Nous sommes en pleine période de mercato, en tant que femme de footballeur, est-ce que c’est une période que tu appréhendes tout particulièrement ?

LS : Non, je ne suis pas stressée par ça. Si un jour on doit partir, on partira. De toute façon, on n’a pas vraiment le choix. C’est vrai que ça fait six ans qu’on est à Londres, on a notre vie ici, nos enfants sont scolarisés dans cette ville, on a notre train-train. Mais après, si on doit changer un jour, ça sera l’occasion de vivre une nouvelle expérience et de parler une nouvelle langue. Autant je suis bien là où je suis, autant si on doit changer de ville un jour, il n’y a aucun souci.

photo ludivine

FM : Est-ce qu’il t’est déjà arrivée lors des six dernières années d’influencer un choix de carrière de Bacary ?

LS : Non. On en parle c’est sûr, mais c’est plutôt moi qui le suis. Je n’ai pas à lui dire de rester ici ou de partir là-bas. On en discute ensemble, mais la décision finale, c’est toujours lui qui la prend, et voilà.

FM : Bacary est un fan du PSG depuis sa tendre enfance. Il a confié en juin dernier qu’un retour en France était envisageable, laissant ouverte la porte à une venue au PSG ou à Monaco. Est-ce que Madame Sagna serait ouverte à l’idée de vivre à Paris ou Monaco ?

LS : S’il fallait choisir, Londres ça serait bien… Pour la ville, je préfère Londres. Après c'est vrai que Paris, ce n’est pas très loin de la famille. Il y a des bons côtés de partout. Mais au niveau de la ville, je préfère quand même Londres.

FM : Avec quels joueurs d’Arsenal vous entendez-vous bien ?

LS : Il y a Kieran Gibbs, qui est un ami de la famille. Il vient souvent à la maison et s’entend très bien avec notre grand fils Elias. Parfois, il lui arrive même de le garder ! Sinon, on s’entend très bien avec tout le monde, notamment avec les Arteta et les Koscielny.

FM : Comment tu vis les matches, toi qui est souvent au stade ?

LS : Depuis ses deux dernières blessures (contre Tottenham, le 2 octobre 2011, et Norwich, le 5 mai 2012, ndlr), je suis très très stressée. Avant, j’étais sereine quand il jouait, mais maintenant ce n'est plus du tout le cas. Dès qu’il tombe par terre, je ne suis pas bien.

FM : Mais égoïstement, l’avantage quand il est blessé, c’est qu’il est tout le temps à la maison, non ?

LS : Oui, mais bon, Bacary à la maison blessé, ce n’est pas forcément bien (rires)…

FM : Les joueurs de football ont la réputation de ne pas être très fidèles, quel est le secret de Ludivine Sagna pour garder un Bacary heureux et épanoui depuis maintenant sept ans ?

LS : Ah, il n’y a pas de secret…

FM : Peut-être ton maillot d’Arsenal ?

LS : Ah cette photo… elle a fait le buzz. En fait, il y a deux ans, j’ai un ami photographe qui m’avait proposé de faire des photos avec le maillot d’Arsenal. Ça avait déjà bien marché. Du coup, je l’ai refait l’année dernière… mais en un peu plus sexy. Je ne m’attendais pas à ce que ça fasse autant le buzz sur internet et les réseaux sociaux, mais visiblement ça a fait son effet.

FM : Grâce à cette photo, tu as été unanimement élue capitaine de notre récente équipe type des WAGs, je suppose que ça doit être une fierté pour toi ?

LS : Ah bon ? C’est peut-être parce que j’étais la seule femme qui n’était pas en sous-vêtements. C’est peut-être pour ça !

FM : En tout cas, tous les amoureux de football attendent avec impatience ta nouvelle série de photos avec le maillot d'Arsenal 2013-2014...

LS : Oui, il y en aura une, c’est prévu !

FM : Enfin, pour terminer, que peut-on souhaiter, à toi et à la famille Sagna, à l’aube de cette nouvelle saison ?

LS : Pour mon mari, que tout se passe bien au niveau du foot et qu’Arsenal gagne un trophée cette année. Et pour moi, que je décroche un contrat publicitaire par exemple.

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