Football et Brésil, voilà deux notions qui se marient parfaitement. Le pays de Pelé a donné naissance à bien des joueurs de très haut niveau. Et si le Paris SG a connu certaines pépites auriverdes, Everton fait lui office d'erreur de casting. Aujourd'hui prêté au Brésil, le joueur est à la peine. Pour vous, Foot Mercato a retrouvé sa trace.
Tout joueur sud-américain rêve de rejoindre un jour l'Europe. Ainsi, nombreux sont les footballeurs venus d'outre-Atlantique à avoir franchi l'océan pour tenter leur chance sur le Vieux continent. En Ligue 1, la filière brésilienne tourne à plein régime depuis des années. Et si l'Olympique Lyonnais en a fait une marque de fabrique, le Paris Saint-Germain n'est pas en reste. Raï, Leonardo ou bien encore Ronaldinho... Autant de joueurs qui ont marqué l'histoire du club de la capitale.
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Mais le Parc des princes a aussi vu passer quelques joueurs venus du pays de la Samba qui n'ont pas forcément eu le rendement escompté. Preuve en est avec l'attaquant Everton. Recruté à la surprise générale lors du mercato hivernal 2008, le natif de São José dos Campos ne jouissait guère d'une grande réputation. Errant en Division 2 brésilienne le plus clair de son temps, le joueur alors âgé de 21 ans rejoignait donc la Ville lumière dans l'espoir de lancer définitivement une carrière certes prometteuse mais qui battait jusque-là de l'aile.
Pari osé, pari raté. En l'espace de six mois, le joueur n'aura disputé que trois rencontres, Paul Le Guen ne semblant pas convaincu par ses qualités. Persona non grata dans la capitale, le joueur est donc mis de côté. Prêté à Fluminense lors de la saison 2008-2009 (30 matches, 5 buts), puis à Albirex Niigata (11 matches, 0 but), l'attaquant erre telle une âme en peine. Et si Paul Le Guen a laissé sa place à Antoine Kombouaré, Everton reste indésirable au Camp des Loges.
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Prêté depuis mars dernier à Goiás, le joueur est dans une situation pour le moins délicate. Dernier du championnat brésilien avec un bilan littéralement catastrophique (3 victoires, 4 nuls et 12 défaites), le club de Goiás est au fond du trou. Everton devrait donc fort logiquement retrouver le Parc des Princes au terme de son prêt. Une nouvelle qui pourrait bien faire grincer des dents la direction francilienne, qui prend pour le moment en charge 80% du salaire d'Everton. Une situation qui coûte cher aux finances parisiennes. Comme quoi, recruter un Brésilien n'est pas gage de succès.
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