Des nouvelles de… Vampeta

Par Khaled Karouri
2 min.
Vampeta, un joueur singulier @Maxppp

Nombreux ont été les joueurs brésiliens à avoir marqué les esprits, d'autres nettement moins, malgré un palmarès parlant pour eux. Champion du monde de son état, Vampeta n'a ainsi pas eu droit aux mêmes éloges que bien de ses compatriotes. Retour sur le parcours d'un joueur on ne peut plus singulier.

Dans la série des joueurs portant fièrement la moustache, Vampeta figure assurément en bonne position. Natif de Nazare, le joueur fait ses premiers pas au Brésil sous le maillot de Vitoria, avant de rapidement prendre l'avion direction l'Europe, pour signer au PSV Eindhoven. Prêté successivement au VVV Venlo et à Fluminense, le récupérateur reste ensuite deux saisons aux Corinthians. Il se refait la cerise au pays, et a droit à une seconde chance sur le Vieux continent, à l'Inter Milan plus précisément. Pas le temps de briller pour lui, qui ne convainc pas ses dirigeants. Le Paris SG tente bien de le relancer, en vain.

La suite après cette publicité

Une expérience qui tourne court donc dans la capitale, et Marcos André Batista Santos de son vrai nom traverse de nouveau l'Atlantique pour revenir au Brésil. De Flamengo à Vitoria en passant par les Corinthians, l'international auriverde (39 capes, 2 buts) retrouve ses jambes d'antan, remportant même au passage la Coupe du monde en 2002 avec la Seleção. Et après un dernier périple à l'étranger à Al-Salmiya, le Brésilien écume une dernière fois les pelouses du pays, enchaînant les tentatives à Brasiliense, Goias, Corinthians et Juventus. Retraité depuis maintenant quatre saisons, l'ancien milieu de terrain garde l'image d'un joueur à part dans le milieu, n'hésitant par exemple pas à poser entièrement nu pour un magazine gay brésilien, montrant ouvertement ses parties intimes et laissant la porte ouverte à bien des spéculations à son sujet.

À lire Vasco a guéri Dimitri Payet

Qu'importe, faisant de la lutte contre les discriminations un combat, Vampeta ne regrette pas et a déjà tourné la page, lui qui officie en tant qu'entraîneur à Osasco. Toujours au fait de l'actualité du ballon rond, le champion du monde a d'ailleurs récemment livré son sentiment sur le Mondial au Brésil dans les colonnes de Jornal Extra Alagoas : « C'est cool. Les stades seront modernisés, on aura de meilleures infrastructures. Ça peut permettre à notre football de progresser. Il faudrait maintenant que les clubs investissent dans la formation. Les Corinthians, São Paulo, Palmeiras ou Santos le font, mais il faut aller encore plus loin. Il faut que des clubs comme Flamengo ou le Vasco suivent également cette direction ». C'est ce qui s'appelle avoir une vision bien précise.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité