Messi, Ronaldinho, l’OL, Juninho : Edmilson se rappelle du bon vieux temps

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Lyonnais Lionel Andrés Messi Cuccittini @Maxppp

Retourné aujourd'hui au Brésil, Edmilson est revenu sur ses années sur le Vieux continent.

S’il évolue aujourd’hui au sein du modeste club de Ceara (18e du classement de Brasileirão), Edmilson (35 ans) n’a pas oublié ses années européennes. Lui qui a joué au FC Barcelone, à l’Olympique Lyonnais et dernièrement à Saragosse, le Brésilien s’est longuement confié au média Band. À commencer par son époque blaugrana, des années (de 2004 à 2008) durant lesquelles il a côtoyé un certain Lionel Messi.

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« J’ai joué avec lui à l’époque où il intégrait le groupe professionnel. Déjà, à l’entraînement on voyait qu’il était différent, en termes de qualité, d’explosivité, de rapidité et de maîtrise du ballon. Ça, c’était en 2004. (Aujourd’hui) Sa grande différence, c’est qu’il n’entre pas dans les polémiques, il est toujours discret. Ca, c’est très significatif dans le monde professionnel. Nous savions qu’il serait un grand joueur, même si, à notre époque, nous ne nous en rendions pas compte parce qu’on avait Ronaldinho qui était dans un moment impressionnant. » Un Ronnie qui a même été, selon Edmilson, l’élément fondateur de la domination actuelle du Barça. « Je ne sais pas ce qui est arrivé. Il est arrivé au sommet, il a tout gagné, il a changé l’histoire du Barça. Tout ce qu’est le Barça aujourd’hui est dû à 80% à Ronaldinho. À cette époque, l’équipe vivait une incroyable sécheresse de titres. »

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Mais lorsqu’il a découvert le continent européen, c’est à Lyon que cela s’est passé. Vainqueur de quatre des sept titres rhodaniens, Edmilson se remémore des premiers succès des Gones. « Les trois premiers titres ont été très difficiles parce que Lyon n’était pas le Lyon d’aujourd’hui. C’était une équipe en devenir. Le président a réalisé un très bon travail en termes d’achats et de ventes. Le premier titre a été très compliqué, car nous l’avons décroché lors de la dernière journée. Le second a été meilleur et pour le troisième, nous avions une équipe qui est arrivée en quart de finale de Ligue des Champions avec des joueurs qui sont aujourd’hui à Chelsea (Essien, Malouda). Il n’y a qu’en 2004 où nous possédions un super effectif avec Juinho, Elber, Malouda, Essien et Diarra. Juninho était également dans un bon moment. » Juninho, un joueur qui a d’ailleurs marqué le natif de Taquaritinga. « Juninho a occupé un espace à Lyon que peu de joueurs dans le monde ont fait. Gagner sept titres d'affilée, marquer autant de buts décisifs... Ce qui lui a manqué c’est d’avoir emmené Lyon à un titre européen. Il a tout gagné sinon. » C'est ce qui s'appelle un bel hommage.

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