L'ASSE aurait pu garder Matuidi, Payet, Aubameyang & co

Par Sacha Liezer
1 min.

Bernard Caïazzo, membre du comité de surveillance de l’AS Saint-Étienne depuis 2010, est frustré de la situation dans laquelle se trouve le football français. Interrogé par Le Progrès, l’ancien président du club donne son avis sur une raison des déficits des équipes de l'Hexagone : les impôts.

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«La France est le pays où on subit les plus fortes charges d’état. Pour l’ASSE, elle représente chaque saison 10 millions de plus. Nous avons un déficit structurel annuel de 10 millions. Nous utilisons le produit de nos ventes pour combler ce déficit. L’argent qui reste est utilisé pour le recrutement: 5 millions pour Tabanou, 3,5 pour Corgnet, 4, 5 pour Erding. Le prêt de Guilavogui nous a coûté 1,3 million. Celui de Ricky nous coûte de l’argent. Il y a aussi les renouvellements de contrats: Perrin, Ruffier etc… Je serais le plus heureux du monde si nous avions pu enrôler Gomis, Stambouli, Wass. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Ce déficit est estimé à 15 millions à Lille et Bordeaux, 20 à Lyon, un peu plus encore à Marseille. Le football français est un football de mécénat. Je ne me bats pas uniquement pour Saint-Etienne mais pour expliquer la situation économique de notre football. On ne peut continuer avec un football autant matraqué fiscalement et socialement. (...) Si, depuis 2010, il n’y avait pas eu l’augmentation des charges, nous n’aurions pas eu besoin de vendre Guilavogui, Aubameyang ou Ghoulam et pour remonter plus loin Matuidi, Payet », a affirmé le dirigeant stéphanois.

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