Il faut parfois savoir bouger de club en club pour se faire une place sur l'échiquier de la planète football. Demandez un peu à Henoc Mukendi ce qu'il en pense. Il a beau n'avoir encore que 21 ans, l'attaquant a déjà dû pas mal bourlinguer pour exister lui qui, après avoir été formé à Liverpool, est passé par des formations telles que Northampton, Partick Thistle, Ashton ou Marine pour voler de ses propres ailes, sans véritablement parvenir à s'installer. Pour FM, celui dont les idoles ne sont autres que Steven Gerrard, Ronaldo, ou bien encore Thierry Henry, et qui est conseillé par Farid Baadj, vous raconte son histoire : « Ça a été fou à Liverpool, j'ai connu de formidables coaches, qui vous entraînent comme Messi, Fabregas, ou Iniesta. J'ai rejoint la réserve à 17 ans à peine, mais après deux-trois ans, j'avais besoin de connaître une autre aventure pour progresser et montrer ce que je vaux à un autre niveau ».
Mais tout ne s'est pas vraiment passé comme prévu pour lui, qui est donc allé de club en club pour se faire un nom, sans jamais y parvenir réellement. Mais à 21 ans, ce gaucher au gabarit imposant (1m95) que certains comparent dans le style à Brandão, croit encore en sa bonne étoile, et se verrait ainsi bien poser ses valises en France, lui qui cherche ouvertement un point de chute dans l'Hexagone : « Mon ambition, c'est d'aller le plus haut possible, mais je pense qu'il me faut déjà jouer dans une Ligue 2, ou pour une équipe de National pour l'aider à atteindre l'échelon supérieur. Cela ferait de moi un meilleur joueur, et me permettrait de me faire un peu plus connaître. J'en ai parlé à mon père, ancien joueur au Congo, et évoluer en deuxième division ou en National me permettrait de m'échelonner. De toute manière, peu importe à quel niveau je joue, je donnerai tout ». Voilà déjà une première qualité indispensable, avis aux amateurs.
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