Le onze de rêve de Raymond Domenech

Par Louis Berenger
3 min.

Sélectionneur de l’équipe de France entre juillet 2004 et juin 2010, Raymond Domenech est passé par toutes les émotions à la tête des Bleus, que ce soit lors du Mondial 2006 avec une finale face à l'Italie ou lors du fiasco de Knysna durant la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Désormais sélectionneur de la Bretagne, l’ancien défenseur de l’Olympique Lyonnais s’est amusé à créer son onze de rêve dans les colonnes de Dribble. Une formation ‘old school’ alignée en 4-3-2-1, « composée des joueurs qui ont compté dans ma vie, que j’ai apprécié en tant que supporter, coéquipier ou sélectionneur», a-t-il souligné.

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  • Fabien Barthez : Il y a eu d’autres grands gardiens dans l’histoire des Bleus mais il est le plus marquant, à la fois par son palmarès, son look et sa personnalité.

  • Jean Djorkaeff : Jean, c’est toute mon enfance. Je le suivais à Lyon, c’est l’équipe de 1964, qui a gagné la Coupe de France. J’avais une dizaine d’années et je me sentais proche de lui.

  • Marius Trésor : Sur le terrain, il était le libéro du football français des années 70-80, avec des qualités physiques largement au-dessus de la moyenne (…) Il était capable de tout avec une présence de tous les instants.

  • Lilian Thuram : J’ai un profond respect pour tout ce qu’il a fait, ce qu’il est (…) Il a toujours été un exemple et je ne me voyais de toute façon ne pas citer le recordman des sélections en équipe de France.

  • Manuel Amoros : Il avait un tel culot, une telle insouciance que rien ne lui faisait peur. Il avait des qualités techniques et un punch qui lui permettaient, lui aussi, d’être capable de tout dans son couloir.

  • Luis Fernandez : En plus d’un mental à toutes épreuves, un vrai bagarreur dans le bon sens du terme, il avait une technique pointue, pas conventionnelle mais efficace. Un vrai travailleur (…)

  • Claude Makélélé : Il parvenait à récupérer une multitude de ballons et à les bonifier. Lorsque je compose mon équipe, il est le premier que je mets sur la liste.

  • Emmanuel Petit : Sur le terrain, il n’abandonnait jamais et manifestait toujours un profond respect. Manu, ce n’est pas un tricheur, il a une grande soif d’équité.

  • Michel Platini : Est-il nécessaire de faire un commentaire ? Il était le génie, un joueur capable de valoriser son équipe tout en étant lui-même au top individuellement.

  • Zinedine Zidane : Sans être obligé de la ramener, il était un vrai chef car il imposait sa présence, attirait le ballon. Et comme il excellait dans la protection de balle et dans la vision du jeu, il était forcément un grand meneur.

  • Just Fontaine : Composer une équipe de rêve et ne pas mettre le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde, détenteur d’un record qui ne sera jamais battu, n’aurait pas eu de sens.

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