Le président de Metz dézingue Aulas

Par Maxime Barbaud
2 min.

L'affaire des pétards lancés sur Anthony Lopes par des supporters messins le mois dernier n'a pas fini de faire parler. Jeudi dernier, la commission de discipline de la LFP infligeait un retrait de deux points, plus un avec sursis. Une décision qui n'a pas ravi le président de Metz qui avait eu une comparaison pour le moins douteuse en osant comparer les événements de Saint-Symphorien avec les attentats du Bataclan. « Quelle faute a-t-on commise ? Celle d’avoir laissé quelqu’un entrer avec un pétard gros comme une petite pile ? 488 engins pyrotechniques ont été jetés dans les stades de L1 cette saison. (...) C’est comme si, il y a quinze mois, la justice avait condamné le Bataclan. » Une réflexion qui lui avait valu une salve de critiques, dont celles de Jean-Michel Aulas.

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La pilule n'est toujours pas digérée par Bernard Serin. Interrogé sur France Bleu ce lundi soir, le patron des Grenats s'en est vivement pris au président des Gones. Il l'accuse de manipuler les gens en voulant récupérer la victoire de la rencontre Metz-OL sur tapis vert. «Je crois qu'Aulas est dans son rôle habituel, c'est un manipulateur qui essaye de récupérer trois points sur tapis vert.» Il est ensuite revenu sur l'appel de la sanction de la LFP, affirmant que son club pouvait gagner ce fameux match. «Nous aurions pu également dans cette affaire gagner trois points. Je n'ai pas reçu de notification de la décision, donc je ne sais pas quels sont les arguments utilisés.» Enfin, Bernard Serin affirme qu'il est soutenu dans sa démarche par les autres présidents de Ligue 1. «Je suis très encouragé par mes collègues présidents à contester au maximum cette décision et éventuellement aller plus loin parce que personne ne veut être à la merci d'une jurisprudence comme celle-là qui permet a des pseudo supporters d'influencer les résultat.s»

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